lundi 29 juillet 2013

"C'est ainsi, certaines choses ne changent pas. C'est ainsi mais surtout n'y croit pas"

Il est environ 4h du matin (quand j'ai commencé à l'écrire, il était 4h), je me sens incapable de dormir et comme je n’ai plus internet et pas grand-chose à faire (le geek est parti dormir, j’ai trop mal aux yeux pour lire mon Zola qui est écrit tout petit), je relis les articles de mon ancien blog, ceux que j’ai gardé au fond d’un dossier lui-même au fond d’un dossier. Une façon inconsciente de l’effacer, en fait.
Parce que je l’avais créé dans une pulsion de vie, ce blog (l'ancien, pas lui). Mais que même si aujourd’hui je tends à l’oublier, j’étais vraiment dans un état lamentable, avant. Une espèce de dépressive à tendance suicidaire. Très ancrée dans ses tcas (je galère toujours avec, d’ailleurs. J’ai faim, d’ailleurs. Mais c’est terminé, ma vie ne s’axera plus dessus, ils ne gagneront pas)(y’a une voix qui me dit « va manger, connasse », mais la pensée de revoir le geek dans quelques jours me bloque. Ça, et le fait de pas arriver à déterminer si je suis devenue énorme ou si ce n’est qu’une impression)(bref, rapport à la bouffe compliqué en ce moment).
Enfin voilà, j’étais dans un bel état de merde. Relire tout ça me fait réaliser à quel point le chemin parcouru est immense, de moi à elle. Vient je te fais une liste parce que je suis fière, sur ce coup là.
-J’ai récupéré un poids qui ne bouge pas trop si je maintiens une alimentation normale, et qui me permet de tenir debout (non, définitivement, 48 kilos c’était pas assez).
-La plupart du temps, j’arrive à reconnaître la faim, et à manger si j’ai faim (ouais bon pas en ce moment mais ça reviendra un jour).
-D’ailleurs, en parlant de ça, j’ai presque plus de crise de boulimie. Et j’arrive bien mieux à les éviter. Et j’ai plus le réflexe automatique de recracher (j’essaye de dire ça avec élégance, là).
-Je n’ai presque plus de pensées suicidaires. Et quand j’en ai, je me fous dans mon lit, j’écris, je pleure, et je dors.
-J’ai perdu mon blindage émotionnel. Me sent beaucoup mieux depuis.
-Je prends très rarement des anxiolytiques.
-Je ne trouve plus vraiment d’intérêt à la drogue. Sauf en soirée, des fois.
-Je touche très rarement à mes lames. Et je soigne mes coupures. Et je ne me souviens plus de la dernière fois où mon bras a été totalement ensanglanté.
-J’ai enfin cessé de me cacher derrière une apparence banale qui ne me correspondait pas.
-La haine que je ressens envers moi-même n’est plus permanente.
Limite, j’ose pas le dire parce que c’est après que ça foire, mais c’est comme si j’avais réussi à sortir de mon brouillard noir. Enfin. J'ai toujours une blinde d'angoisses dès que la nuit tombe (d'ailleurs si je vais dormir chez le geek, ça va être rigolo)(soit il va m'étouffer avec un coussin, soit il va être gentil)(je penche pour le coussin, personnellement), j'ai toujours du mal à mettre les pieds hors de chez moi (et même un peu plus qu'avant, rapport au pervers/dragueurs bizarres qui passent leur temps à m'aborder) et j'ai encore plus de tocs (mais ça va, je le vis bien).
Et même que des fois je me tape des mini-rechutes que je suis incapable de gérer toute seule. Mais ça va venir. (pardon, geek, de te faire chier à chaque fois)(et merci, parce que tu me supportes à chaque fois).
J'ai envie de vivre. C'est vraiment un truc que je pensais pas dire un jour.
C'est cool. Je vais aller courir sous la pluie pour fêter ça.
(Sinon, y'a un clin d'œil dans le titre. Merci à toi de m'avoir toujours supportée malgré tout le mal que j'ai pu te faire).

samedi 27 juillet 2013

Mon blog mon amour

On a tous un rapport au blog différent. Si tu permet (de toute façon c'est mon blog c'est moi qui décide)(quel despote je fais), je vais te raconter l'histoire de ce blog bleu et violet que tu lis depuis plus ou moins longtemps, parce que je te force (coucou les amis du lycée) ou parce que un jour tu es tombé dessus, que tu as lu, et que pour une raison x ou y, tu as bien aimé ce que tu y as trouvé.
 
Donc, tout commence en février. J'ai dans l'idée de me teindre les cheveux en rouge, donc je cherche un moyen de convaincre ma maman. Donc je cherche sur internet des arguments. Et là, je ne sais plus comment, je tombe sur le blog de Tête de thon. Je lis, je me dis "putain cette meuf est carrément trop cool". Je vais voir dans sa blogroll. Tient, je me fais royalement chier, et si je cliquais sur tous les liens ?
Dedans, y'avait le blog de Decay. Je l'ai lu en entier. Je l'ai relu. J'étais (et je suis toujours) en admiration absolue devant ses pensées et sa façon d'écrire.
Puis j'ai réfléchis. Mon dernier blog me servait juste de journal intime pas intime. Mais un blog comme celui-là, où j'exposerais mes idées, ça me semblait...bien.
J'en ai parlé au geek (ouais je sais, encore lui). Parce que j'étais pas sûre du tout de moi. Je lui ai demandé si c'était une bonne idée de recréer un blog, il m'a dit "vas-y, fonce !" ou quelque chose du genre, me souvient pas exactement, bref, j'ai créé ce blog. Le 13 février, même. (tout se passe toujours le 13)(13 juillet, you know).
Et un jour, je me suis inscrite sur HC. Et j'ai commencé à avoir des commentaires. Je suis quelqu'un d'étrange. Quand vous me connaissez sur ce blog, que vous vous adressez à l'auteur de ce blog, vous vous adressez à moi. La vraie moi, sans masque. Je me met à nu, sur ce blog (au figuré, vous inquiétez pas). Bref, les commentaires, ça m'a flippée. J'ai eu du mal (beaucoup)(beaucoup, beaucoup, beaucoup) à continuer à poster. Parce que y'avait des gens qui lisaient. Et qui allait me juger, la vraie moi.
On peut dire que j'ai plutôt bien dépassé ça, non ?
 
Y'avait aussi la question de l'anonymat qui se posait. Est-ce que je faisais en sorte qu'on ne puisse pas me reconnaître si on tombait sur mon blog, est-ce que j'en avais rien à foutre ? J'ai décidé de m'en foutre. Vous avez déjà vu ma sale trombine sur ce blog (parce que perso j'aime bien pouvoir mettre un visage/un look sur les gens que je lis), je vous ai déjà donné mon prénom plusieurs fois, limite je vous filerais presque mon facebook à certaines tellement vous êtes des gentilles.
Donc, je n'ai pas d'anonymat sur ce blog. Et je le vis bien.
 
D'une manière générale, je l'aime, mon blog. J'en suis excessivement fière (je ne serais jamais humble, ça me désole, l'humilité est une belle valeur) malgré que ce soit un tout mini blog. Et que la majeure partie des articles aient l'air de brouillons. Et que y'ai jamais d'images (je vous jure que j'essaye d'en mettre). J'aime avoir un blog, j'aime échanger avec des gens (j'aime râler, aussi). Et à chaque fois que quelqu'un me dit qu'il aime me lire, je me roule sur le dos et je fais un câlin à mon panda (en peluche) avec un big smile sur la face. (avant que tu me prennes pour quelqu'un de bizarre, mon ordinateur est dans mon lit, donc je suis dans mon lit quand on me dit ça, en général, puisqu'on me le dit par internet)(même si je te l'accorde, j'ai des réflexes bizarres quand je suis heureuse).
 
Bref, j'aime bloger, je vous aime, lecteurs et lectrices, sans vous ce blog ne serait pas là.
Un big merci, des cœurs dans vos faces et paillettes sur vos têtes.

De toute façon, les jeunes sont stupides.

Ce soir, j'avais commencé à t'écrire un truc sur pourquoi être amoureuse c'est nul. Puis j'ai préféré écrire une lettre au geek. Qu'il ne lira jamais. Haha. (Non, c'est pas inutile).
 
Ce soir, je vais te parler de la condescendance.
Beaucoup de gens ne s'en rendent pas compte, mais ils sont condescendants. Parfois, quand des adultes me parlent, j'entend derrière leurs mots "tais-toi, tu n'es qu'une adolescente, un brouillon d'être humain accompli, et du haut de mon expérience, je te méprise royalement".
Arg.
ça arrive en général quand je parle de choses qui me tiennent à cœur. Quand quelque chose me tient à cœur et qu'on le piétine devant moi, en général, je m'énerve (mon petit côté INFP). Donc, je m'emmêle dans ce que je dis. Mais je défend ma cause. Beaucoup. Et souvent, on me balaye, moi et mes arguments, d'un "c'est la crise d'ado, ça te passera, tu verras avec l'expérience...". That's to say : "ferme ta gueule, idiote, j'ai raison et c'est comme ça.".
Quand tu es enfant, on te prend pour un idiot. Tu as en dessous de dix ans=tu n'as pas de cerveau. (ma psy m'a soufflé, un jour, que c'était parce que les adultes idéalisaient l'enfance)(le vert paradis des amoures enfantines, entre autre, comme disait mon copain le poète égocentrique au grand front)(Baudelaire, au cas où tu te demandes).
J'ai espéré que la condescendance cesse avec l'adolescence. Que nenni. C'est pire, presque. Tu es adolescent, tu es donc bête comme tes pieds (qui puent, tu es adolescent, tu ne te laves pas)(et t'as les cheveux gras, aussi), tu ne penses qu'au filles/mecs et à te rebeller contre tes parents/les adultes/le monde entier.
Jamais il ne vient à l'idée de personne que notre rébellion peut-être justifiée. Jamais il ne vient à l'idée de personne que nos actes puissent être mûrement réfléchis. Un adolescent est rebelle et impétueux, c'est de son âge. Il ne réfléchit pas, il n'a pas d'expérience de la vie (pas autant qu'un adulte, certes), il ne pense pas aux conséquences de ses actes.
Un jour il se rendra compte de son ineptie et il se rangera sagement dans le droit chemin.
 
à me lire, je me rend compte qu'on pourrait penser que ce n'est que du blabla d'ado en crise qui méprise les adultes parce que c'est trop des vieux cons(descendants ?)(haha)(le super jeu de mot). Mais non. Je pète autant une durite face à quelqu'un de mon âge qui me traite avec condescendance que face à un adulte. C'est juste que cette attitude tend à être automatique chez ces derniers quand ils sont face à un produit pas fini. Comme moi. Comme toute personne qui n'a pas "d'expérience de la vie". Qui se "cherche" encore.
D'ailleurs faut qu'on m'explique. Le fait d'assimiler cette phrase aux adolescents. "T'as les cheveux bleus et t'es gothique ? Baaaah, c'est normal, tu te cherches...".
Ecoute bien, petit. Qui peut prétendre être parvenu à trouver qui il est, et ce quelque soit son âge ? Nous sommes en quête permanente de notre identité. C'est peut-être un peu plus violent à l'adolescence, rapport à tous les choix qu'il nous faut faire et qui implique pour nous de trouver quickly environ qui nous sommes. Et à la difficulté d'affirmer son identité. Encore qu'affirmer son identité soit difficile aussi parfois à l'âge adulte (oui je sais j'ai aucune crédibilité à vos yeux, je suis trop jeune pour le savoir).
 
Et donc je n'ai plus aucun rapport avec le thème, parce que ce mépris voilé de condescendance à l'égard des adolescents m'énerve trop.
Non, nous ne sommes pas des adultes. Non, nous n'avons pas, sauf exceptions, de lourdes responsabilités à porter. Oui, parfois nos raisonnements et convictions sont foireux. Oui, nous faisons des erreurs. Oui, nous cherchons à nous définir.
Comme tout le monde.
 
(j'ai énormément généralisé dans cet article, comprenez bien que je ne suis pas en mode "fuck les adultes" et qu'en général je me fous de l'âge des gens. Sauf si les gens se mettent à prendre en compte le mien. Et je suis partie en sucette et j'ai perdu ma crédibilité au fur et à mesure, parce que dès qu'un truc me tient à cœur, j'ai l'impression de redevenir la gamine face à une énième injustice qui ne sait pas se défendre autrement qu'en pleurant et disant "c'est pas juste".)
(j'en ai assez d'être considérée comme une adolescente avant tout. Je suis une personne. Avec un cerveau. Merci.).
(je veux vexer personne, please, please, je ne suis qu'amour, vous le savez bien).

vendredi 26 juillet 2013

Close your eyes, little girl

J'aime penser que je suis idéaliste. Je crois sincèrement que l'être humain est bon, au fond de lui. Mais plus j'y pense, plus j'en doute. Si je ne sors pas de ma bulle (je vis dans une bulle, j'ai les cheveux bleu, je suis une sirène, fuck)je peux parfaitement continuer à croire en l'humanité et en la vie.
Sauf que je peux pas passer ma vie dans ma bulle. Je peux pas passer ma vie à fermer les yeux sur des choses qui me prouvent que toutes mes valeurs préférées (la justice, there's no such thing as justice, la tolérance, la sincérité/l'honnêteté (un truc en rapport avec la vérité), tout ça quoi) sont rares.
Rarissimes. Encore plus en voie d'extinction que les pandas, tu vois. La rareté peut faire la beauté d'une chose, certes, mais là, si tous ces beaux concepts pouvaient être universels, ce serait magnifique.
Mais ce n'est pas le cas, ça ne l'a jamais été, et ça ne le sera probablement jamais. J'aurais beau m'acharner sur ce blog, j'aurais beau le répéter à tout va telle une connasse monomaniaque, ma petite personne ne changera jamais les choses.
C'est idiot d'y croire.
 
Mais j'ai besoin d'y croire.
Alors je ferme les yeux. Fort. Pour faire comme si la désillusion n'était pas encore arrivée. Je fais encore semblant d'avoir foi en mon monde de bisounours (ma petite sœur l'appelle comme ça quand je lui parle de mes idéaux)(me demandez pas pourquoi je lui en parle).
Ce n'est qu'une utopie. Un monde juste, rempli de gens tolérants et où règne la vérité, ça ne peut pas exister. C'est ce que tout le monde tente de me faire comprendre. C'est la claque que je ne veux pas prendre. J'esquive. Je veux y croire.
Pourtant la vie ne sera jamais à la hauteur de mes attentes. Le monde non plus. Même pas les gens. Je le sais.
Mais laissez-moi mon putain d'espoir.
Laissez-moi fermer les yeux.

"On recherche ce lieu qui est inaccessible car ce qui est accessible est particulièrement horrible. L'Idéal est une façon d'échapper à la réalité. La seule solution est d'y prendre refuge de façon permanente : devenir fou."

jeudi 25 juillet 2013

Désolée, je suis végétarienne.

Decay, elle a fait un article sur le végétarisme (c'est par là). Et je caressais depuis un moment l'idée de vous en parler, donc j'ai décidé de me lancer.
 
Un truc que personne ne sait ici sauf ceux qui me connaissent en vrai, je suis végétarienne. Donc je ne mange ni viande ni poisson. Ni œuf, mais ça c'est un autre sujet et ça ne fait pas de moi une végétalienne.
 
On doit souvent faire face à la vision des mangeurs de viande sur nous, quand on est végétarien. Déjà parce qu'on les fait chier, à pas manger de viande (je déteste aller manger chez les gens, d'ailleurs, quand je dis "je suis végétarienne", j'ai l'impression d'avouer un truc horrible)(d'ailleurs, je dis "désolée, je suis végétarienne"). Et ensuite parce que pour la plupart, ils ne comprennent pas. Mais j'ai pas envie de t'expliquer la vision des mangeurs de viande sur les végétariens.
Non, j'ai envie de te dire comment je vois le fait de manger de la viande.
 
Avant toute chose je tiens à dire que je ne me sens pas au-dessus des gens qui mangent de la viande juste parce que j'ai fait le choix de ne pas en manger. C'est mon choix, je ne dénigre pas ceux des autres.
Voilà voilà. Paix et amour.
Donc, les gens qui mangent de la viande tous les jours, en énorme quantité (scoop : tu n'en as pas besoin de beaucoup pour vivre)(tu n'en as même pas besoin une fois par jour, en fait), sans se soucier des conséquences ni des conditions dans lesquelles l'animal a été élevé/abattu, comme c'est le cas de beaucoup, j'ai énormément de mal. Encore plus quand ils justifient ça par un "c'est naturel". C'est naturel ? Non. Assume au moins que c'est mal, ce que tu fais. Mais ne me sort pas de c'est naturel. Ce n'est pas naturel. C'est juste une question de confort personnel.
Oui, là je juge comme une connasse. Mais certaines pratiques fort répandues et bien mieux acceptées que le végétarisme sont condamnables.
Après, sinon, tu as les gens qui mangent peu de viande, parce qu'ils savent qu'ils n'y en a pas besoin de beaucoup, mais qui en mangent quand même. Là, pour le coup, c'est naturel. Ceux-là on tout mon respect, car leur consommation est raisonnable. (sauf s'ils remplacent la viande par du poisson. J'en discutais avec ma grand-mère, puisqu'elle pige pas le délire. Elle m'a dit "mais tu sais on a réduit notre consommation de viande, maintenant on mange du poisson !". ARGH).
 
Sinon, j'ai remarqué que je ne répondais jamais vraiment à la question "Pourquoi t'es végétarienne ?". ça paraît super anodin, comme ça, mais c'est extrêmement personnel, comme choix. J'ai essayé plusieurs fois de l'être, mais j'étais encore trop ancrée dans les tcas pour réussir à faire ça correctement.
Donc je suis végétarienne parce que ça satisfait mon fantasme d'auto-engendrement. ça me permet de ne dépendre que de moi. Bon, je déconne, c'est pas la raison principale (mais y'a une part de ça).
Je suis végétarienne parce que tout simplement, on peut se passer de tuer pour vivre. Et je déteste le meurtre, quel que soit l'espèce.
Et en plus, c'est meilleur pour l'environnement.
C'est juste une façon d'être en accord avec moi, et ça ne regarde que moi, et je me fous de savoir que vous ne puissiez pas vivre sans viande parce qu'un bon steak y'a rien de meilleur. Je suis en droit de ne pas en manger. Je vous regarde tous les midis manger du cadavre (il fallait que je le dise au moins une fois, il le fallait), et alors que c'est contraire à tous mes principes, je ne dis rien.
J'estime que l'inverse devrait être possible.

mercredi 24 juillet 2013

Les lettres à moi-même

Y'a eu une grande "mode" à un moment sur Hellocoton, c'était de s'écrire une lettre à notre nous-même de 16 ans. Sauf que moi, j'ai 16 ans.
D'accord, je donne souvent dans la schizophrénie (genre, des fois j'ai des conversations toute seule au milieu d'une conversation)(ou même les parenthèses : il y a la personne cohérente qui écrit hors des parenthèses, et la fille démoniaque qui vous colle cette demi-tonne de parenthèses). D'accord, j'écrit des lettres à tout et n'importe quoi (j'ai écrit une lettre à mes tcas, un jour)(je vous la montrerai peut-être). Mais une lettre à moi-même du présent, euh. Bon.
J'ai pensé à écrire une lettre à la moi du future.
Et puis j'ai oublié.
Et la tendance est passée.
 
Mais tu sais, je les ai bien aimées, ces lettres. Parce que les filles ne regardaient pas en arrière avec toute la haine du monde. Non. Elles avaient un regard gentil sur elles.
Alors c'est cette question que je veux poser à la version de moi adulte. Est-ce que tu me regarderas avec condescendance, moi la petite toi de seize ans avec ses cheveux bleus ?
J'ai peur de me détester, plus tard. De détester la fillette que je suis aujourd'hui, alors que j'arrive enfin à ne pas avoir envie de vomir la personne que je suis avec les autres, et que la plupart du temps, j'aime à peu près celle que je suis devenue, même s'il reste des choses à améliorer. J'ai peur de faire un volte-face et de devenir celle que je ne veux surtout pas devenir.
Mais petite future moi, si tu renies tes idéaux et que tu t'intègres enfin au monde, je ne t'en voudrais pas, moi qui te juges sans te connaître depuis mon monde dénué de réalité. Peut-être même que tu seras plus heureuse que moi. Je te le souhaite en tout cas.
 
ça fait très narcissique de s'auto-souhaiter le bonheur, non ?
 
Après, si t'avais une ou deux astuces à me filer histoire que j'arrête de flipper pour le futur, je cracherais pas dessus.
Et puis en fait j'ai pas grand-chose à te dire. Ha si.
En vrai, je t'en voudrais de me renier.

samedi 20 juillet 2013

J'aimerais bien t'aimer

Ceci est une lettre à mon corps.
 
On s'entend pas toujours bien, toi et moi. Non, en fait, on ne s'entend pas bien du tout. On s'est jamais bien entendu, même. Aussi loin que je me souvienne, je t'ai toujours détesté. Pourtant tu m'avais rien fait. Ha si, quand j'étais petite, j'étais trop grande (note le paradoxe de cette phrase)(surtout qu'aujourd'hui je dépasse à peine le mètre soixante), on me voyait trop alors que je voulais disparaître. Puis aussi, en CM2, t'as déconné, quel besoin tu avais de me coller des seins à cet âge là ?
 
Mais bon, ça va, je te tolérais, je t'aimais pas, mais je te torturais pas. C'est après que j'ai commencé à te charcuter juste pour te faire du mal, à toi, saloperie de corps. Quel besoin tu avais d'être là ? Je me sentais de trop, je rejetais la faute sur toi, qui était de trop, je te trouvais mille défauts, je t'inventais des kilos en trop, je te remplissais de bouffe pour la vomir et te faire du mal. Tu m'avais rien demandé, tu étais juste un corps normal que je voyais difforme.
 
L'été avant d'entrer au lycée, tu as commencé à me faire payer tout ça. 63 kilos pour 1m61. J'avais arrêté de vomir, j'avais décidée d'être gentille avec toi, de manger normalement, mais toi, tu avais juste décidé de prendre 7 kilos pour te venger.
Tu m'avais cherché, j'ai arrêté de manger. J'ai maigris. J'ai repris mes crises. J'ai re-vomis. Des fois ça allait mieux, et on atteignait une sorte de stabilité.
 
ça allait même plutôt bien entre nous depuis le début de ma gothification vestimentaire, limite je te détestais plus trop, en plus t'avais un poids plutôt acceptable. Et puis je sais pas pourquoi à la fin des cours j'ai décidé de commencer un régime. Histoire de. Histoire de quoi ? Te détester un peu plus ?
Maintenant mon ventre et mes hanches sont couverts de bleus parce que quand je te regarde je ne peux m'empêcher de voir le trop. Alors je te puni d'être comme ça. Alors qu'au final c'est pas toi le problème. C'est juste moi qui te regarde de travers.

mercredi 17 juillet 2013

La Tolérance, once again

Il y a quelques temps, je me promenais dans Grenoble avec une amie et mes cheveux bleus. J'avais rangé une anecdote dans un coin de ma tête pour vous en reparler, et puis entre les pervers qui font peur et qui pense que fumer et avoir les cheveux bleus signifie "je suis open !", bah j'ai oublié. Puis aujourd'hui je suis allée chez ma psy et j'ai dû tourner un peu dans Voiron histoire de trouver un livre, et j'y ai repensé pendant que je fixais le sol et que je rougissais et faisais semblant d'être sourde (je mime très bien la surdité).
 
Donc voilà, l'autre jour, j'étais dans Grenoble, et (comme d'habitude) un gamin me fixait. Il est passé devant moi (j'attendais le tram) et attend je te refait le dialogue.
 
"Gamin : Oh bah y'a des gens bizarres ici !
Mère du gamin : Pourquoi tu dis ça, Chose ? (oui bon elle a dit son prénom mais je m'en souviens plus)
Gamin : bah la dame elle a les cheveux bleus !
Mère du gamin : Et alors ? C'est pas habituel, mais c'est pas pour ça qu'il faut la pointer du doigt."
 
Je l'aurais épousée, la madame. J'y ai repensé en voyant les parents qui me regardaient de travers quand leurs enfants disaient "oh maman regarde la dame elle a les cheveux bleus et la bouche violette !", et je me suis dit que si tous les parents pouvaient avoir la même réaction que cette petite madame susmentionnée, le monde se porterait sérieusement mieux. Parce que oui, un gamin, il boit les paroles de ses parents. La tolérance est une question d'éducation, je tend à croire (oui je sais j'attend trop de l'humanité) qu'on naît tolérant (trouve un bébé raciste, sérieux), et qu'on devient intolérant après. à cause de l'éducation.
 
Mais pas que, attention, on peut avoir des parents intolérants et être tolérant quand même. Tout comme on peut avoir des parents tolérants et être intolérant. J'ai un exemple de ce dernier cas sous les yeux en permanence. Tu vois, ma petite sœur, outre le fait qu'elle marche à dix mètres de moi dans la rue parce qu'elle assume pas d'être rattachée à moi (ça on s'en fout au pire), elle est super beaucoup intolérante. Le jour où je le lui ai dit, elle m'a dit "mais n'importe quoi, tous mes amis sont arabes !".
 
Ô, désespoir. Sinon, elle a larguée un mec parce qu'il écoutait du métal, était dingue de physique quantique (et calé, le mec), voulait se teindre les pointes en turquoise et traînait trop souvent avec un cas social hyper calé en physique lui aussi. Tu piges ? C'est normal de pas être tolérant envers les gens qui pourraient ne pas être différents, après tout c'est leur faute, Z'ONT QU'A ETRE NORMAUX ! C'est socialement accepté et personne n'y voit rien à redire (enfin j'exagère mais j'aime beaucoup exagérer, ça donne un petit côté théâtral à mes propos). Par contre, les noirs les chinois les arabes et tous les autres, dis un seul mot contre eux et ça y est on t'appelle Hitler (je pousse personne au racisme, là, soyons clair)(ni au nazisme) et on te fait un discours sur le fait qu'on est tous différents et qu'il ne faut pas se moquer les uns des autres et blablabla.
Et c'est cette même personne que tu verras se moquer de la fille aux cheveux bleus.
Schizophrénie ou hypocrisie ? Je ne sais pas.
 
Et en même temps je vous parle de tout ça mais faut que je vous avoue (sinon je me sentirais hypocrite) que je flippe dès que je vois une bande de wesh (si, les survêt bleus, des mots en arabe même si ça vient de la France profonde), et j'ai tendance à pas aller vers ces gens même si certains sont sympas (faut dire que les gens qui te regardent bizarre avec un cutter, ça te donne pas envie d'aller engager la conversation). Donc voilà, j'ai des préjugés négatifs sur les wesh parce que en général ce sont eux qui m'emmerdent le plus.
Mais sinon je ne suis que paix et amour.
 
Donc voilà, la tolérance sélective, c'est pas bien, il faut habituer les gens à accepter la différence, voilà voilà, bisous bisous les p'tits keums. (et prenez soin de vos tulipes).

samedi 13 juillet 2013

Le gris

Bonjour, je m'appelle Tiphus, et je suis un être humain sans filtre. Hypersensible, quoi. Perso, j'associe plutôt ça à l'image de la fille (et pourquoi toujours les filles ? Stéréotype !!) qui pleure devant les comédies romantiques. Sauf qu'en fait je pleure devant les comédies romantiques (enfin voilà quoi, ça me rappelais désespérement que j'étais alone, so alone, no one cares for me) donc bon.
Mais y'a pire que ça (parce que bon on regarde pas tous des comédies romantiques)(et j'en regarde pas, d'abord, sauf si on me force).
 
Par exemple, la demi-mesure est un concept que je saisis mal. Je ne suis pas triste à moitié, ni heureuse à moitié, et le bonheur complet c'est dur à trouver ce qui fait que je suis plus souvent triste qu'heureuse, mais ça va, je le vis bien (je suis une artiste torturée de toute façon, han !). Idem, j'ai du mal avec le concept d'amitié de nos jours, ça manque d'absolu (mais faut dire que ma vision de l'amitié est totalement idéalisée) donc je suis souvent frustrée par mes relations amicales. (et je vais pas te parler des relations amoureuses).
 
Puis tu as l'éponge. Si, le fait d'absorber les émotions des autres. Si les gens autour de moi sont tendus, je vais l'être. Triste ? Pareil. ça te confère une compassion un peu hors-norme (si on prend le mot au sens étymologique du terme, cum patior, souffrir avec) mais ça te rend du coup incapable de réconforter quelqu'un parce que tu ne te mets pas à distance pour l'aider, tu es avec lui et tu partages ses émotions.
 
Sinon, tu as aussi un phénomène que je nomme la vague. La vague, c'est l'émotion incontrôlable qui submerge tout, qui te jette limite hors de toi-même, qui te fait un peu perdre les pédales. Et après les émotions prennent le contrôle de ton cerveau et il t'est impossible d'être rationnel. Mais elle quand c'est de la tristesse ça va, je pleure trois heures en ayant l'impression qu'on essaye de déchirer ma poitrine et après comme pleurer ça me fatigue je m'endors. Je l'ai très peu expérimenter version joie, mais ça donne un sourire incontrôlable et un peu l'impression de planer totalement (et l'envie de faire des câlins à tous le monde)(je deviens un bisounours quand je suis heureuse). Le seul problème chez moi c'est la vague de colère. Je ne sais pas contrôler ce truc, je tremble et j'ai l'impression que je vais tuer quelqu'un (je me fais super peur dans ces moments)(et si tu veux savoir, ça me prend souvent au lycée). Si ça me prend chez moi je vais frapper le matelas qui est contre le mur (oui, comme une cellule capitonnée, c'est ça), mais quand ça me prend au lycée je dois juste tenter de me contrôler (traduction : me planter les ongles dans la main)(ou trouver le geek et râler sur ce monde pourri)(je suis une aigrie, je sais).
Donc la vague, c'est une pute (mais elle m'aide à écrire mes one shot qui sont pourris je sais c'est bon voilà maintenant je suis triste et je vais aller bouffer du chocolat pour me consoler).
Tient parlons-en de ça. La compensation. Oui parce que des fois les émotions tu peux pas les supporter, sinon ça te rend fou. Alors tu trouves un moyen de compenser, le plus courant étant la bouffe (et le plus socialement accepté), mais il y a aussi la drogue qui te permet de les fuir, la cigarette (ça c'est pour les gens qui ne veulent pas manger), le fait de se blesser pour reprendre le contrôle de la souffrance (bonjour madame la psy, je te plagie), le sport jusqu'à ne plus tenir debout... Tout un tas de trucs qui t'amènent dans un espèce de brouillard où tout est atténué. Ton monde émotionnel en noir et blanc avec le contraste monté à fond devient un truc gris flou. ça paraît super, tu passes d'une espèce de bombe à émotion à un être humain qui ne risque pas d'exploser à la moindre remarque. Sauf que c'est galère à maintenir, alors tu évites toutes les choses qui risquerai de te faire ressentir des trucs (trucs, choses, j'ai un vocabulaire développé, je vous jure). Donc tu évites les gens, la musique (et SURTOUT la musique), les livres (ça c'est mon top 3, ça doit varier selon la personne). Donc quand tu es dans le gris, tu ne souffres plus, mais tu n'es pas heureux non plus. Tu n'es rien. Un être humain gouverné par boire-manger-dormir.
Le gris, c'est l'anti-vie sans être la mort. C'est renier son humanité. Mais parfois le gris est nécessaire pour ne pas perdre pied. J'ai eu des grandes périodes de gris sombre. Cet été commençait à y ressembler.
Mais à chaque fois quelqu'un débarque pour vous rejeter dans la vie. Tu te lèves un matin, et le monde redevient coloré, et la musique revient. (tout ça grâce à une personne).
La vie d'être humain sans filtre, c'est pas simple. T'en chie grave avec tes émotions trop violentes, on se fout de toi en te disant de relativiser (relativiser, je ne connais pas ce verbe), et personne va comprendre pourquoi tu pleures en voyant le soleil se lever (non, on ne se moque pas, ça me rend super triste les lever de soleils parce que c'est super beau mais que personne se donne la peine de les regarder). Mais ça te rend la vie tellement plus intense.

vendredi 12 juillet 2013

Letter to the geek

Tu vois, l'ex voisin de math, ce type dont je te parle tout le temps et à qui je fais je ne sais combien de clin d'œil par article ?
Et bien, faut que je vous parle de lui. ça va être compliqué parce qu'il me lit et tu vois j'ai très très peur qu'il se foute de moi (mais comme il le fait tout le temps, bah, tant pis).
Tu vois le voisin de math j'ai eu plus ou moins un coup de foudre pour lui, qui allait plutôt en s'amplifiant au fur et à mesure que je le connaissais. Sauf qu'il se passait rien, strictement que dalle. Enfin, on était amis quoi. C'était cool hein, faut pas croire, ça doit être la personne la plus intelligente que je connaisse.
Y'a pas longtemps, je me suis (enfin) résignée à ce que nous ne soyons qu'amis. Et en même temps, je me suis résignée à être seule pour un moment. Parce que tu vois, si je l'aimais pas, je voyais pas qui je pouvais aimer qui pouvait être à sa hauteur. Parce que le geek, il me comprend, je peux être moi avec lui, il lit du Sartre, il pense, on a des putains de discutions parfois (et en plus il a des putains d'yeux trop beau, il est maigre mais plus lourd que moi et il est grand) et j'ai jamais réussi à me sentir aussi proche de quelqu'un mentalement. Ajoute à ça qu'il est absolument fascinant (enfin moi il me fascine, et je le trouve exceptionnel, mais personne comprend pourquoi) et carrément intelligent.
 
Et tu vois je savais que je lui plaisais plus ou moins (et plutôt moins que plus). Des fois il avait des périodes où il se rapprochait de moi puis il retournait avec son ENFP et moi je déprimais. Et je lui disais "mais non, je te jure, je t'aime plus, haha, quelle idée !" pour qu'on reste amis.
Alors quand il a commencé à se rapprocher de moi cet été, bah je me suis dit "ouais il est tout seul, ça lui passera". Et puis ça continuait, et moi je me disais mais c'est quoi ce putain d'espoir de merde (tellement de vulgarité...). Et un jour où il me jouait de la guitare sur Skype (il est gentil mon geek), ma petite sœur est entrée dans ma chambre pour me piquer mon sèche-cheveux, elle a regardé l'écran de l'ordi, puis quand il a finit et que je suis descendue, elle m'a regardée et elle m'a dit : "ouais donc en fait tu l'aimes".
N'importe quoi, eh l'autre !
...oui bon d'accord.
ça m'arrangeait pas. J'avais peur qu'une fois encore je sois juste un intermédiaire entre deux copines. Du coup je paniquais. Et j'étais absolument paumée. Et je savais pas comment réagir. Et j'étais dans le déni total. A tel point que lorsqu'il m'a dit "je ne te donne pas de faux espoirs", je ne l'ai pas cru. J'ai continué à penser qu'il se foutait de ma gueule. Et même que des fois je le repoussais (et après j'allais pleurer sous la pluie en fumant et en criant "mais je suis trop débile putain !")(ma vie ressemble à un mauvais film) Oui je suis un peu stupide parfois, je vous l'accorde. Et à la question "tu veux qu'il se passe quoi entre nous deux ?" j'ai dit que je savais pas. Genre, je savais pas ce que je voulais. ça faisait juste deux ans que je voulais qu'on soit ensemble. Mais bon. C'est pas grave.
Puis hier..."je suis amoureux de ton esprit".
Dix minutes d'hyperventilation. Je te jure. (à part ça j'ai des réactions normales aux émotions violentes).
C'était tellement inespéré.
J'ai fini par lui dire. Que je l'aimais.
 
Je sais paaas comment finir putain.
Voilà. Je t'aime. C'est tout.

jeudi 4 juillet 2013

She's got hair of the bluest sky

Ouais, j'étais obligée de la faire, celle-là, vu mon amour pour les Guns N'Roses (j'ai un peu bidouillé le début de Sweet child O'mine, pour ceux qui connaissent pas).
Hé, vous savez quoi ? Je vais vous parler de teinture ! Parce que j'ai passé mon oral de français (haha, oublions ça) et que donc j'ai dit à la version blonde de moi-même "casse toi connasse je veux plus te voir".
Donc j'ai chopé mon petit pot de toner (donc un truc qui rend les cheveux blancs en principe)(en principe).

Ha bah oui, c'est très blanc tout ça (looool)(au fait non je n'ai pas des mèches rousses, c'est la lumière qui vous fait croire ça). Partant de ça, j'avais deux options : soit laisser tomber et me reteindre en un truc normal (à tout hasard : noir corbeau), soit faire semblant de pas avoir vu que j'avais des mèches violettes, des endroits encore bien blond et du blanc (quand même) et me patouiller la colo sur la tête quand même en chantant du Kiss (ouais, des fois, je chante)(du Kiss et du Dave)(mais sinon j'ai de bons goûts musicaux, j'vous jure).
Bon bref euh je ferais pas un article si je m'étais teint en noir corbeau les amis, donc bon voilà quoi.



Je vous assure, je vais pas vous tuer, même si on dirait. Et sinon, l'effet j'ai les cheveux du fond de ma tête qui sont grave plus clairs n'est pas voulu. Du tout. (un jour, j'aurais une couleur uniforme, un jour).
Sinon la colo (si quelqu'un a envie de se teindre en bleu par ici)(improbable, mais bon) c'est du lagoon blue de Directions (toujours) acheter sur colormania (encore).

Et sinon, vous en pensez quoi les p'tits keums ? Le rouge, c'était mieux ? Le blond ? (lol).
Bon, merci d'avoir lu jusqu'au bout cet article inutile, ciao les coco !

J'me sens patriote un p'tit coup...