lundi 30 décembre 2013

C'est la fin...

De 2013.
Récemment, ma grande sœur a eu vingt ans. Outre le fait que je m'y fait toujours pas (cherche pas, je déteste l'idée qu'elle vieillisse et s'éloigne de moi), le jour de ses vingts ans, on a dû soit donner un souvenir de nos vingts ans, soit, si on les avait pas encore, dire une chose qu'on aimerait faire à vingt ans. (d'ailleurs dans la catégorie "qu'as-tu fait le jour de tes vingt ans ?", y'a un monsieur du tir à l'arc qui a dit : "j'étais à l'armée, je savais pas quoi faire, je voulais pas me cuiter parce que je m'en souviendrait jamais, donc j'ai lavé douze chemises que j'ai étendue sur un barbelé, et je m'en souviens encore.". J'ai trouvé ça poétique). Quand mon tour est venu, j'ai genre bafouillé "hum j'me ferais bien un tatouage". Ce qui était nul et pas du tout en accord avec ce que je voudrais faire à vingt ans (boire comme un trou pour oublier que j'aurais eu vingt ans).

Et puis, là, c'est la fin de 2013, et ça sonne genre comme un : "qu'as-tu fais de cette année ?". Euh. J'ai eu environ 16 couleurs de cheveux différentes (rien que ça), je me suis fait tatouer, j'ai trouvé un petit boulot j'ai obtenu un bout de mon bac, je suis (enfin) sortie avec le geek, je me suis fais plaquer, j'ai changé de style pour le gothique, j'ai eu 17 ans (et j'ai détesté ça), mes deux sœurs ont quittés la maison et je cohabite avec mes parents, j'ai créé un blog, j'ai rencontré des gens géniaux grâce à ce blog, j'ai décidé d'essayer autant que faire se peut d'améliorer le monde, j'ai perdu des amis en faisant des choix stupides, j'en ai gagné d'autres, et je crois qu'on y est.
Pour beaucoup de choses non-cités dans le paragraphe au-dessus (cette partie là de ma vie, je vais la garder pour moi parce que c'était pas glorieux), 2013 a été une sale année.
Pour beaucoup de choses plus ou moins cités dans le paragraphe au dessus, 2013 a été cool.

La question que je me pose (et qui du coup, explique mon paragraphe introductif)(ou pas), c'est : qu'est ce que je veux faire dans l'année qui vient ? Pas de résolutions ou quoi (j'ai trop de mal à m'y tenir et ça me décourage) mais des objectifs, des projets, des bidules comme ça quoi.

-Premier petit point : terminer mon roman. Parce que, je veux pas arriver à 18 ans et me dire : oh, j'ai jamais rien écrit. (la moi de quinze ans me tuerait)(mais je lui dirait de se taire parce que la moi de 15 ans elle était concon)

-Deuxième petit point : avoir mon bac. (normalement, ça devrait être faisable)(si je me plante pas en philo et que j'ai pas trop une sale note en histoire-géo) Ce qui nous amène donc au troisième chose.

-Troisième petit point : quitter la maison de mes parents. Parce que j'étouffe. Même si mes parents sont gentils.

-Quatrième petit point : avoir des cheveux longs. Enfin, longs. Aux épaules, ça serait déjà pas mal au vu de ma longueur actuel (je suis chauve).

-Cinquième petit point : me lancer réellement dans le lolita. Parce que j'ai envie de mettre un peu plus d'esthétisme dans ma vie (et aussi, accessoirement, parce que je trouve ça beau).

-Sixième petit point : améliorer la qualité de mes articles sur le blog. Du genre, apprendre à mettre des illustrations. Et poster plus d'articles. Et passer plus de temps à les écrire (ceci dit, j'écris comme une limace anémique, donc j'y passe déjà assez de temps).

-Septième petit point : me remettre à la photo (le fait que je ne possède plus d'appareil photo est un détail)(un conseil : ne faites pas tomber plein de fois votre appareil. C'est pas bon pour lui).

Sept, c'est bien, non ? (en plus 2014, ça fait 14:2 donc 7, 2+1+4=7...TAIS TOI TOC DES CHIFFRES).
Enfin voilà, 2014, malgré le fait que tu tombes sur le chiffre 7 (ce qui fait que je t'aime bien), tu me fais légèrement peur parce que ça va être l'année du bac, de ma majorité, celle où je vais quitter la maison, commencer mes études supérieures, que j'ai plein de projets (et que j'ai peur de pas les réussir) bref, tout un tas de trucs qui me rendent impatiente mais qui me font peur en même temps. Puis je vais quitter des gens, en perdre de vue, en rencontrer de nouveaux, bref, tout va changer dans ma vie et c'est peu...flippant.

(Je sais pas comment conclure alors je vous mets une photo choupinette)(sur laquelle j'ai des cheveux tout nazes)
(c'est, je crois, la première fois que vous me voyez des pieds à la tête)(fallait bien que je finisse l'année sur un défi)

samedi 28 décembre 2013

J'ai honte

Depuis quelques temps, ça ne va pas fort. ça va très très bien quand je suis avec des amis, mais dès que je suis seule, c'est pas la joie. J'ai du mal à en parler. Et à comprendre, aussi. ça fait quelques séances que ma psy me voit fondre en larme sans que je puisse lui expliquer pourquoi. Je n'avais jamais pleuré devant elle. Sauf le jour où je lui ai dit que le geek m'avait quittée.

J'ai voulu aller bien tout de suite, quand il m'a quittée, d'ailleurs. J'ai beaucoup pleuré pendant une semaine et j'ai refusé de parler à qui que ce soit. J'étais dans mon lit et je pleurais en appelant son prénom. Après, j'ai recommencé à vouloir vivre. J'ai vu qu'il avait une copine alors j'ai rappelé un vieil ex parce que non, décidément, je voulais pas être seule. J'ai décidé que j'allai tirer un trait le plus vite possible sur cette histoire et qu'on en parlerait plus, que le geek deviendrait un fantôme et que j'y penserai plus.
Pour un fantôme, il est encore bien là.
J'ai quitté le substitut quand j'ai passé la nuit avec lui et que je ne pensai qu'au geek. A ce qu'il aurait dit. Ce qu'il aurait fait. Le lendemain matin, je l'ai presque chassé de chez moi parce que sa présence me rappelais l'absence de l'autre. Et c'était insupportable.
Je crois que c'est à partir de ce moment là que j'ai...déraillée. J'ai juste perdu goût aux choses. Je n'ai repris contact avec aucun de mes anciens troubles (enfin, pas réellement et surtout pas plus que d'habitude), mes anxio sont sagement posé sur ma table de nuit et je m'en sers seulement pour dormir d'un sommeil sans rêve (cherche pas, t'as pas envie d'être dans mes rêves)(moi non plus d'ailleurs).

C'est juste que d'un coup tout m'a semblé éteint. Surtout l'Idéal, mon utopie, et toutes les choses comme ça. L'avenir, aussi. ça me paraissait bien gris.
Quand je vais bien, je me sens de taille à refaire le monde et je n'ai pas peur des difficultés que ça va présenter.
Quand je vais mal, non seulement je m'en sens incapable (genre manque de talent, de crédibilité et autre chose du genre), mais je m'en fous. Aussi. Je reprend mon aspiration première : l'écriture, les livres, apprendre des choses, et vivre en paix sans me mêler le moins du monde des affaires du monde.

(un jour, je vous parlerai de ce personnage merveilleux qu'est Lorenzo)


Oui mais voilà : je ne peux pas faire ça. Parce que, comme me l'a rappelé Remucer, "le monde actuel est un monde dans lequel l'homme ne s'épanouit que rarement, dans lequel ceux qui font une activité qui est un but en soi sont souvent marginalisés ou pris pour des produits de commerce. De plus, ce monde là rend des hommes pauvres, donc ils souffrent, ils ont faim, ils sont impuissants, et (par-dessus tout, dirait Kant), ils sont dépendants donc n'ont pas de satisfaction d'eux-mêmes". Et je le sais, tout ça. Et faire semblant de ne pas le voir juste pour avoir la paix, ce n'est pas une bonne chose. C'est juste une faiblesse de ma part.
Alors j'ai honte d'avoir voulu oublier tout ça.

Autrui est un caillou

Il m'arrive un truc étrange, en ce moment, j'ai peur d'écrire. Enfin, je m'en tiens toujours à mes 1000 mots par jour (je t'en fait 1200 facile, en fait) mais niveau article du blog...c'est pas brillant.
Et comme mon credo du moment c'est "le seul moyen de combattre ses peurs c'est de les affronter" (enfin, pas toutes les peurs, y'en a je les laisse tranquilles), bah j'affronte. Donc, je m'en vais vous faire un article sur la discrimination.

Plus exactement, sur le paradoxe du discriminé qui discrimine.
J'en ai eu l'idée en discutant de racisme anti-blanc avec mon grand-père. Il disait "soit raciste envers un arabe, ça déclenche une polémique, par contre un arabe raciste envers un blanc, ça, ça passe crème." (en vrai, il ne l'a pas formulé comme ça, mais la forme importe moins que le fond).
Sauf que, j'ai beau être d'accord que le racisme anti-blanc est aussi intolérable que le racisme anti-qui-que-ce-soit, j'ai grincé des dents. Parce que mon grand-père, un jour, il a dit "on devrait pas montrer ces gens-là [ces gens là=les arabes] à la télévision." Parce que pour lui, un français d'origine arabe, c'est pas un français. Et pour lui, les français "purs" valent mieux que les français un peu arabes/turques/algérien/dit moi si tu en vois qui manquent.

ça m'insupporte, ces gens qui ne veulent pas subir de discriminations mais qui en font subir aux autres.
Enfin, disons que je ne comprend pas. Ils savent ce que c'est que la discrimination, ils savent ce que c'est que d'être victime de discriminations. Alors, pourquoi le faire subir aux autres ?

Parce que autrui, pour le discriminateur, est un caillou.

(au cas où vous ne sachiez pas ce que c'est, voici un caillou)
(oui, je suis nulle en illustration d'articles)

 Un caillou, ça n'est pas un être humain au même titre que le discriminateur. Un caillou, ça ne pense pas (enfin, on n'en sait rien, mais selon les données scientifiques actuelles, ça ne pense pas). Un caillou, ça ne ressent pas (idem que la parenthèse précédente).
Sauf que, le problème, c'est qu'autrui n'est pas un caillou.
Autrui est une personne au même titre que toi, et qu'il soit gay, noir, bleu, rose, catho, musulman, gothique ou que sais-je encore, il pense et ressent.
Et on ne peut pas rabaisser quelqu'un juste parce qu'il a une différence.
Et même si on pense qu'une différence rend quelqu'un inférieur, nous ne sommes pas et ne serons jamais en droit de le dire ou de le lui faire sentir.

Et même devant des gens qui a priori ne sont pas différents.
Par exemple, mon grand-père s'est encore une fois foutu de la gueule des homo, devant ma grande sœur qui est lesbienne. Elle se retenait de pleurer, moi de lui casser la gueule (sent l'énervement).

Pourtant, il semblerait qu'on ne puisse pas demander aux gens de se taire. Il paraît que c'est leur avis et qu'ils ont le droit de l'exprimer.
Certes, ils ont le droit.
Mais moralement, ça n'est pas acceptable de faire du mal aux gens juste pour donner un avis.


dimanche 22 décembre 2013

C'est l'heure du bilan (oui mais non en fait)

La semaine dernière, j'ai reçu un commentaire de Decay qui a résonné avec un truc que la sophrologue m'avait dit deux jours avant.
En gros, je m'éparpille. Je cherche à tout faire à la fois, et au final, je ne fais rien, ou rien correctement, et c'est légèrement agaçant (juste légèrement, hein, faut pas pousser mémé dans les orties).

Donc j'ai réfléchis sur ce qui étais vraiment important. Pour moi, pas pour les autres.

On se retrouve avec : 
-écrire.

That's all folks.
Donc, je me met à écrire beaucoup plus (je m'étais relâchée depuis mon moment où je ne faisais plus que ça). J'ai comme objectif mille mots par jour. En plus du projet d'écriture à deux mains qui est en cours (mais ça à la limite, c'est facile). 
J'ai vérifié, pour écrire mille mots, il me faut environ une heure et demi. Sûrement plus que ça quand je serais dans un moment où je ramerais pour lier deux scènes.
C'est donc totalement faisable pendant les vacances (je pourrais même faire plus), mais pendant les cours, avec le bac blanc à réviser et la fatigue (et les migraines. Salopes de migraines), ça va être plus dur.

Mais il me reste également des choses sur lesquelles je dois m'améliorer. Comme par exemple le rangement. Ou le fait de réviser plus sérieusement (la mauvaise habitude : compter sur la réflexion, et uniquement la réflexion, dans n'importe quelle matière). Mais je le ferais progressivement, et ça se mettra certainement pas en place alors que je suis stressée et épuisée.

Enfin bref, bilan, ton heure a sonnée.

mercredi 18 décembre 2013

Nouveau divertissement

En histoire, on a dû faire une composition sur l'évolution des médias depuis l'Affaire Dreyfus. En anglais, on parle de journalisme. Ajoute à ça que je viens de me faire couper les cheveux bien trop court et que donc ça m'énerve (j'ai l'air d'avoir huit ans. Ou d'être un petit garçon. Ou les deux. BREF).
Enfin donc, tout ça pour dire que j'étais plutôt d'humeur à taper sur quelque chose.
C'est donc parti pour du défonçage de médias. (sur mon brouillon, j'avais écrit "je vous préviens, il va y avoir du sang")(vous êtes donc prévenus).


  • L'objectivité des médias. Bon, déjà que je ne crois pas à l'objectivité, il est impossible d'être totalement objectif quelque soit la situation, il y a toujours des détails que l'esprit occulte inconsciemment (ou pas). DONC, rien n'est objectif. Pas même (et surtout pas) les médias. Même dans les journaux qui ne se revendiquent pas d'un bord politique tranché.

  • "Mais les médias c'est important pour informer le peuple !". Ha oui. Sur le principe, je suis absolument d'accord (encore que le concept peuple ignorant/gens au-dessus du peuple qui savent tout, j'aime moyen), avoir accès à l'information, c'est bien. Sauf qu'au final, les médias sont utilisés pour manipuler l'opinion plus que pour informer réellement (surtout que les médias ont un énorme pouvoir et son contrôlé par le gouvernement et l'argent. Ce qui revient un peu au même. Bref, tous les médias (sauf internet mais apparemment ça va venir) sont "corrompus").

  • Y'a aussi le réflexe : 20h, j'allume la 2 et je regarde le JT. C'est limite devenu une émission de divertissement, puisque ce qui choque est amusant. Et je suis désolée, on va peut-être m'accuser de sensiblerie ou autre (à vrai dire, je ne trouve pas mon mot), mais les images du JT me choquent parfois par leur violence. Et je suis la seule de ma famille a être choquée quand je regarde le JT. Il faudrait peut-être que je m'endurcisse, mais je refuse d'apprendre à accepter l'horreur comme étant normale voir banale.

Pour faire court, je pense que les médias, de 1, ne sont absolument pas libres (malgré l'absence de censure en France) parce qu'ils ont besoin d'argent. Et c'est bien plus fourbe que de la censure.
Je pense aussi que la surinformation agit comme une désinformation. On te sature et au final ton esprit ne retient plus rien. Un peu comme si tu voulais assécher un lac avec une éponge, l'éponge va saturer très vite. C'est pareil avec les informations.
Et aussi, LE truc qui m'énerve par-dessus tout. Les gens aiment être informés. Mais ne font rien. C'est bien beau de dire "oh, mais tu ne suis pas l'actualité, comment peux-tu être un bon citoyen, et comment veux-tu agir pour le bien du monde si tu ne sais pas ce qu'il se passe dans le monde ?". 
J'ai choisit de ne pas suivre l'actualité. Parce que ça me gave, ça me déprime, et les choses importantes au final tu en entendras toujours des échos. Et pourtant, dès que je serais en mesure de le faire (non, désolée, je suis lycéenne, je ne me sens pas de porter ce combat sur mes épaules, j'ai besoin de temps (de beaucoup de temps) pour mettre à plat mes idées et réellement commencer à agir pour changer les choses), j'agirais pour changer ce qui doit, à mes yeux, être changé. Combien de "citoyens modèles" peuvent en dire autant ? Je ne sais pas.

En clair, les médias ont perdu leur utilité première et sont devenus une source d'amusement au même titre que la téléréalité.

dimanche 15 décembre 2013

C'est l'heure du bilan (6)

Bonjour bonjour ! (j'avais l'impression d'être super matinale. Mais en fait, non).
Bon bref, passons au vif du sujet.

Lire 50 pages par jour : plus ou moins fait (faut dire que les idiots de mon bus demandent à éteindre les lumières. Donc il fait noir. Essaye de lire dans le noir.)

Un film par semaine : j'ai pas eu le temps (ce week-end, y'a le concours organisé par ma compagnie de tir à l'arc. Donc, j'aide. Donc, j'ai pas le temps)

Nettoyer ma chambre : pas le temps non plus (enfin, c'est fait partiellement)

Faire tous mes devoirs : plus ou moins (faudrait que je fasse mes devoirs d'anglais)

Apprendre la grammaire latine : y'a du mieux (même si à la question grammaire de mon ds je suppose que je me suis plantée)

Ranger : y'a moins de fringues par terre

Texte de théâtre : allez. Dans une semaine, je le sais en entier.

Arrêter de me coucher tard : Lol. ça tourne autour de minuit-une heure du matin (voir deux dans mes mauvais jours)

Avoir le bus : une fois, le mardi. Faudrait que je passe à deux.

M'entraîner plus au tir à l'arc : hum. Vendredi, j'ai révisé mon DS d'histoire de lundi (mais je sais pas si ça va changer quelque chose vu ma nullité en histoire) donc je suis pas allée à l'entrainement. Et j'ai eu la flemme de faire des exercices.

Finir mes brouillons : plus ou moins (plutôt moins que plus) mais je ne désespère pas.

Bref. Faut que j'aille éplucher des patates, salute !

jeudi 12 décembre 2013

Du tatouage et un peu (beaucoup) d'hypocrisie

Je sais pas si tu es au courant, mais le 31 décembre 2013, une loi se propose d'interdire la couleur dans le tatouage. Enfin, non, pardon, juste environ 95% des encres de couleurs.
Pourquoi ?
Je ne veux pas me pencher sur un domaine que je ne maîtrise pas parfaitement (à savoir, le médical), mais en gros, cette loi est basée sur le principe de précaution.

Oui, il y a parfois des réactions aux pigments des tatouages.
Tout comme il y a des réactions avec à peu près n'importe quoi. Est-ce qu'on interdit les cacahuètes parce que des gens sont allergiques aux arachides ? 
Non.

Quant au risque de cancer, il n'est pas prouvé. Et je suis désolée, la cigarette, on connaît les problèmes qu'elle cause, on connaît le risque de cancer, et ils ont beau augmenter le prix pour faire style "on dissuade les gens de fumer", c'est toujours légal. Mais on va interdire l'usage de couleur dans le tatouage parce que potentiellement il y aurait éventuellement un risque de réaction.

De même pour le domaine alimentaire, on passe notre vie à avaler des petits pesticides bien cancérigènes et personne ne dit rien (et on ne boycotte pas les pesticides, malheureusement avec les pluies ils sont partout), surtout pas l'Etat parce que forcément, il se fait un paquet de thune donc il peut garder les yeux fermés.

Le pire dans tout ça, c'est que je pense qu'on pourrait minimiser les problèmes juste en mettant en place certaines règles (du genre, faire un test d'allergie avant un tatouage pourrait éviter une mauvaise surprise). Mais tout interdire n'est clairement pas une bonne solution, au contraire, ça va juste encourager la clandestinité, donc moins d'hygiène, donc plus de problèmes.

Je ne supporte pas l'hypocrisie qui se dégage de cette loi. Parce que si le tatouage avait rapporté beaucoup d'argent à l'Etat, on n'y aurait jamais touché. Mais le tatouage ce n'est pas comme la bouffe, la clope, les grosses industries cosmétiques, les centrales nucléaires et autres joyeuseté.
C'est un art qu'on va mutiler. Pour rien.

Alors, please, même vous les anti-pétitions là-bas au fond, si vous pouviez prendre juste deux secondes pour signer ça, ça me ferait grand plaisir.


Et si vous voulez regarder une vidéo dessus : http://www.youtube.com/watch?v=xS1xv9eFwdg&feature=youtu.be

mercredi 11 décembre 2013

"Un état d’esprit positif t’aide non seulement à imaginer ce que tu veux être, mais t’aide aussi à le devenir." Wally Amos

Morosité.
ça résume bien la chose (à savoir mon état depuis quelques temps). Morose et négative vis-à-vis de tout. Je me suis même amusée à me découper le bras de façon très légère (ma lame est totalement émoussée et chose surprenante, j'ai eu peur d'aller loin) et au final ça ne me sert vraiment plus à rien. ça pourrait paraître bien mais en fait ça m'enlève une béquille.

Et bref, jusqu'à récemment, je savais pas quoi faire pour sortir de ça, je m'énervais et tout me semblait sans espoir, j'avais comme qui dirait l'impression d'un gros retour en arrière vers une époque que je n'avais pas très envie de voir à nouveau. 
Je voulais partir, pas forcément dans un monde existant mais ailleurs (je crois que ça se voyait un peu dans ma page d'écriture automatique -c'est génial ce truc- quotidienne qui commençait toujours par "il faudrait partir")(ou quelque chose dans cet ordre d'idée). Et cette idée ne m'a pas quittée, je me sens emprisonnée. Ou comme si on essayait de m'emprisonner. Je sais pas. Je me sens morose (j'adore ce mot à un point)(ça en devient étrange).

Mais, détrompe-toi, cet article ne sera pas totalement dépressif (essaye un peu d'écrire un truc triste avec du Kyary Pamyu Pamyu dans les oreilles)(c'est ma lubie du moment) !
Non, tout ça pour dire que j'ai décidé de chercher le positif. Même s'il ne s'impose pas à moi directement et que parfois je vis juste une journée de cours plutôt longe et monotone voir triste. Du coup, j'ai décidé de noter une chose positive (ou plus) par jour.
On dirait que ça sert à rien mais j'espère réussir à changer (un peu) ma façon de voir les choses et les situations.

La personne la plus mignonne et dingue du monde

dimanche 8 décembre 2013

Génération blasée

L'autre jour, en littérature anglaise, alors qu'on était censé répondre à des questions sur le poème The Unknown Citizen de je sais plus qui (Auden ?), on s'est mis à discuter, trois amis et moi-même, sur le futur. Notre futur. Ce qu'on voulait faire plus tard, t'sais.
La réponse est sans appel : rien. Pour aucun de nous quatre.
Il y en avait un dingue de musique, une de théâtre, une d'art et de peinture surtout, et une dingue de mots (coucouceymwa). Avec chacune de ces passions, il est possible d'avoir un métier raisonnable (par exemple, je pourrais être journaliste)(vous en entendrez parler bientôt du journalisme, si je suis motivée).
Sauf qu'aucun de nous a envie de travailler toute sa vie pour faire un truc qu'il n'avait pas envie de faire.

Et si tu regardes bien, il y a tellement de gens qui ne savent pas quoi faire. Faut dire que c'est pas trop la joie, on te sort : "ça c'est difficile. ça aussi. ça aussi. ça c'est sélectif, t'as intérêt à être une tête. Quoi, tu veux pas faire un bac S/ES/truc à insertion professionnelle facile ? T'es tellement pas prêt pour la vie dans ce monde !".

C'était mieux avant, une amie m'a dit.
C'était mieux avant dans tous les domaines.
L'art évoluait, la littérature évoluait (rien à foutre, j'inventerais le new-romantisme), la mode évoluait, tout était en mouvement.
Aujourd'hui, l'art s'appuie sur le passé, et même si on voit encore des choses magnifiques (par exemple, ceci), il n'y a rien de neuf. La littérature d'aujourd'hui, bon. Je vais me faire brûler si je donne mon point de vue (y'a quand même Marc Lévy dedans, quoi)(mais heureusement il est pas représentatif) donc je vais le garder pour moi. Pour ce qui est de la mode, je peux constater un immense retour vers les années 60-70-80 (après, je sais pas trop, étant donné que je mute en sorte de sweet lolita version foncé la mode d'aujourd'hui c'est point trop ma tasse de thé) avec quelques éléments novateurs mais quand même, tout se base beaucoup sur le passé.

Je sais pas vous, mais j'ai l'impression que tout le monde se dit que tout a été fait (et je partage parfois cet avis) et que le monde se laisse porter en attendant de voir ce qui va arriver.
C'est valable en économie, aussi. On rame pour essayer de revenir en arrière alors qu'il serait plus simple de tout laisser tomber et de faire autre chose.

Sauf que faire autre chose...Faire quoi ? Personne ne sait quoi faire, et au fond très peu ont envie de faire quelque chose. Il y a bien quelques allumés pour vouloir changer le monde, mais quoi, ils sont encore au lycée, quand ils rentreront dans la "vraie" vie, ils comprendront. Ou alors c'est des utopistes qui vivent dans un monde de bisounours et ce en quoi ils croient ne sera jamais applicable.

Je suis un bisounours, ok. Mais un bisounours badass.


ça m'a fait rire, je lisais un truc qui parlait de désillusion au sortir de l'adolescence, mais j'ai comme l'impression qu'on essaye de nous désillusionner avant. Dès l'enfance, presque.

Je vois tellement de gens blasé que ça me blase en retour. Râler c'est bien beau mais ça ne change rien (auto-critique, je suis la première à râler sur tout et n'importe quoi). Dire que la vie c'est de la merde ne résout rien non plus et ne la rend pas plus belle.

Génération blasée, j'aimerais te voir bouger. Il faudra bien qu'un jour toute cette insatisfaction soit un moteur au lieu d'être un poids.

C'est l'heure du bilan (5)

Bonsoir bonsoir ! (ou bonjour, ça peut aussi être considéré comme le matin très tôt)(et je me vois mal dire "bonne nuit" en guise d'intro).
Bon. Bref. Un bilan, quoi.

Lire 50 pages par jour : Fait ! Yeah ! (Tolstoï, c'est de l'or en barre)

Un film par semaine : vendredi, je suis allée voir Hunger Games 2 (sans avoir vu le 1)(sans connaître l'histoire du tout, en somme) avec mon substitut de relation amoureuse (que je dois quitter, d'ailleurs).

Nettoyer ma chambre : j'y songe fortement, ce qui est un progrès.

Faire tous mes devoirs : euh...sur ce point-là, j'avoue que c'est mauvais. J'ai tenté de contester l'autorité de ma prof de littérature (c'est à dire que j'ai essayé de lui faire comprendre que je trouvais ça inutile de réécrire entièrement un devoir en suivant son plan à elle (tiré d'un annabac) soit-disant pour apprendre la méthode avec laquelle notre pauvre classe de L n'est pas au point alors que j'ai eu 15. Donc qu'à priori sa putain de méthode, je la connais). Et j'ai passé 3h à aider un ami sur sa dissert donc j'ai pas fait mon espagnol.

Apprendre cette saloperie de grammaire latine : demain. Je fais que ça de ma journée.

Ranger : ça fait illusion (j'ai poussé le bordel au sol sur les côtés pour faire croire au substitut que c'était rangé).

Texte de théâtre : "ô soit damné, chien implacable, et que la justice soit coupable si elle te laisse vivre !" certaines répliques deviennent des automatismes, et bientôt je pense que je le connaîtrais en entier.

Arrêter de me coucher tard : le sommeil, c'est pour les faibles.

Avoir le bus : je l'ai eu une fois. Le mardi. Puis après, non. Mais, c'est déjà ça.

M'entraîner plus au tir à l'arc : à cause du substitut, j'ai pas pu aller à l'entraînement vendredi, mais, j'irais mardi, et je commence à reprendre tout petit bout par tout petit bout de la confiance en moi (et de la rage de vaincre) donc ça ira mieux (j'espère)(j'ai encore fait un score tout pourri mais moins et avec de très, très belles volées parfois).

Finir mes brouillons : si tout va bien, je vous balance trois articles dans le week-end (ou je les programme pour vous faire du suspens).

Bref, j'ai rien foutu, je suis épuisée, j'écris beaucoup beaucoup (je bosse sur un nouveau projet de roman et je vais entamer un truc épistolaire avec une fille de ma classe) du coup parfois (souvent) j'oublie de manger et de dormir (j'ai presque oublié ce que ça fait de faire une nuit en entier). Et bref, je tiens le coup en me blindant de choses contre les migraines et de clope. Et de coca light (étrangement, ça me réveille mieux que le café et c'est moins mauvais).
Bizarrement, j'aime presque bien cette situation.

mercredi 4 décembre 2013

Et si j'arrêtais ?

Crise de doute. Je déteste ces périodes. Encore plus quand elles adviennent après des moments magnifiques.

J'ai perdu le geek. Soit. Il me manque. Beaucoup. Soit. Je me retrouve du coup avec un ex qui me ressemble autant mentalement qu'une girafe ressemble à un goéland. Ceci parce que tout vaut mieux que la solitude, même se retrouver dans une relation qui a un goût de plat réchauffé encore et encore au micro-ondes. Pourtant, ça ne marche pas. Je n'arrive pas à m'en satisfaire (et j'ai envie de dire : comment je pourrais ?) et j'ai toujours l'impression qu'il manque un morceau de moi.

Je me suis remise à écrire, mais, deux points : est-ce que j'ai des choses à dire ? Et est-ce que ce sont des choses qui méritent d'être dites ? Il s'avère que j'ai des choses à dire. Pour le reste, et bien, c'est une vaste question.

Je n'arrive plus à qualifier mon envie de changement dans le monde autrement que par "c'est vain".

En fait, je n'arrive plus à qualifier quoi que ce soit autrement que par ces mots : "c'est vain".

Morosité. Je voudrais revenir en arrière, au moment où j'étais bien. Avoir autre chose à faire que de m'acharner sur un clavier pour écrire une histoire qui ne servira à rien (sauf à m'occuper) ou que d'essayer de poster des articles sur un blog qui tend à l'inutilité.

Une question revient de plus en plus souvent dans ma tête : et si j'arrêtais mon blog ? Et si j'arrêtais tout ? Et si je décidais de laisser tomber l'espoir et que je me laissais juste...tomber ?


Rien ne change jamais (il paraît)

Je voulais vous mettre une citation mais au final elle fonctionne pas avec ce que je vais dire.

Mais pour en venir au fait, je me suis rendue compte en parlant avec ma mère de végétarisme (j'essaye de la convertir, mais vous comprenez "on peut pas comparer la mort d'un animal et celle d'un humain. -C'est du spécisme ! -De toute façon, tu chercheras toujours à avoir raison, et je ne veux pas m'interdire de manger de la viande, je veux avoir le choix. -Et la vache dans ton assiette, elle a eu le choix ? -c'est pas pareil. Puis le brocoli dans ton assiette, il a pas eu le choix lui non plus ! -Arg.") qu'il était très, très difficile de faire changer l'opinion de quelqu'un.
Surtout quand cette opinion est ancrée depuis des années.
Même si la personne en face ne sait pas répondre à tes arguments.

Bref.
Je vois énormément de gens ayant de bonnes idées. Des idées qui permettraient à l'humanité d'aller mieux. Et aux gens de se sentir mieux.
Mais on les critique, on les attaque, on les traite d'idéalistes, on se moque d'eux.
Parce que leurs idées ne peuvent pas être acceptées. C'est trop tôt, les gens ne sont pas prêts à changer, c'est irréalisable au vu de la situation monétaire actuel (arg, je meurs). 
Avant, je comprenais pas comment il était possible de réfuter une idée qui était bonne mais qui demandait de faire presque demi-tour par rapport à la direction qu'on empruntait avant. ça me rendait morose (j'aime ce mot. J'ai décidé que je l'utiliserai pour me décrire tant que je serais dans cet état tout pourri qui fait que je poste rien et que j'enchaîne les actions stupides).

Puis je sais plus comment, j'ai ouvert les yeux.
C'est difficile de changer. C'est long. ça implique des remises en question. Des phases de gros doutes. Des questionnement du type "est-ce que c'est bien ? Oui ? Non ? Qui suis-je pour en décider ?".
Alors il faut apprendre à être patient, à répéter. A voir quelques personnes dire "oui, d'accord", sans qu'elles aient forcément compris ce que tu voulais dire, à en voir d'autres te dire "tu es bien meugnonne ma petiote, mais ça a toujours été comme ça et on s'en sort pas trop mal, alors pourquoi ça changerait ?". Et bien souvent, parler dans le vide. Mais il faut continuer, parce que justement, c'est difficile, ça ne se fera pas en un claquement de doigt, mais peut-être que ça se fera un jour. Et que si on baisse tous les bras, ça ne changera jamais.

Ce qui me tue, par contre, ce sont les gens qui refusent de changer. Ceux qui se braquent dès qu'on leur dit quelque chose qui sort de leur petit monde.
Le type de personne qui, typiquement, va te dire qu'on ne peut pas changer les gens. Parce que ce genre de personne ne veut pas changer.

ça me fatigue.


Histoire de finir avec un truc meugnon tout plein.

dimanche 1 décembre 2013

C'est l'heure du bilan (4)

Je poste plus que ça (pardon. Je vais aller m'enterrer. Promis). Des bilans.

Lire 100 pages par jour : (je vais baisser ce nombre à 50 parce que j'y arrive jamais) J'ai enfin re-fini Il fut un blanc navire de Tchinguiz Aïtmatov (j'aurais donc lu ce livre que dans le bus). Il est toujours aussi magnifique. Et triste. Maintenant, je m'attaque à du lourd (du super lourd)(la Guerre et la Paix, Tolstoï).

Un film par semaine : pas fait (mais c'est parce que hier j'étais à la Japan Touch)(j'ai officiellement la robe la plus cute du monde)(et c'était le seul exemplaire)(je veux plus jamais l'enlever).

Nettoyer ma chambre : lol (encore)

Faire tous les devoirs : me reste qu'à finir de rédiger ce DM d'histoire, et à noter ce que j'ai dans la tête 
pour faire mon exposé en littérature demain.

Apprendre cette saloperie de grammaire latine : flemme.

Ranger : je me demande où est passé mon plancher.

Texte de théâtre : ça avance. ça avance même bien. 

Arrêter de me coucher tard : je sais plus quand c'était la dernière fois où j'ai fais une vraie nuit.

Avoir le bus : je l'ai eu ! Une fois. Lundi. Mais je l'ai eu quand même. 

M'entraîner plus au tir à l'arc : étant donné que j'étais en train de mourir pour cause de migraine mardi, je suis restée dans mon lit. Mais, j'ai fais mumuse avec un élastique histoire de me faire les muscles presque tous les jours.

Finir mes brouillons : haha. (je suis nulle)

Mis à part le fait que j'ai presque disparue du blog, je m'en sors bien. Mais j'ai une excuse en béton : je dors presque plus et j'ai la capacité de concentration d'une huître à moitié morte quand je manque de sommeil.
Non, en fait, c'est pas une excuse. Mais bref. Voilà.