samedi 6 septembre 2014

Pourquoi j'ai disparu

Bon, j'ai pas été très présente sur le blog depuis quelques temps. A cela, deux raisons : j'ai voulu vivre mon histoire d'amour avec mon Fou le plus intensément possible avant qu'il parte en médecine, du coup j'ai à peu près mis en pause ma vie sociale, mon blog, mon roman, le sport et mes lectures. Oui, donc tout, on est d'accord.
Ensuite, maintenant que le Fou a officiellement attaqué la médecine et que je suis officiellement rentrée à la fac, même si mes vrais cours commencent le 15 septembre, j'ai déménagé pour de bon dans mon appartement grenoblois (et c'est un peu trop la vie, ça), qui est super trop cool mais pour le moment dépourvu d'internet, donc pour poster c'est un peu compliqué...
Puis, comme j'ai passé une dizaine de jours à ni lire ni écrire ni rien en fait, bah, je profite de ce temps de répit avant le vrai début des cours pour justement, lire et dessiner (et écrire un peu. Mais y'avait beaucoup de choses à faire et pas de temps pour réellement me poser et me remettre dedans. Mais ça revient), du coup alors que je pourrais amener mon ordi sur le campus et profiter du Wi-fi, je le fais pas (déjà parce que je suis une grosse asociale qui aime pas trop le contact humain, du coup je traîne pas trop sur le campus sauf si c'est nécessaire, ensuite parce que mon ordi est super lourd et qu'à chaque fois que je le trimballe j'ai des ampoules).
Donc, voilà, pas mal de changements dans ma vie, faut que je trouve mon rythme avec de nouvelles contraintes (bon, ok, mon nombre d'heures de cours est assez ridicule par rapport à l'an dernier, mais je vais devoir travailler beaucoup plus (GENRE APPRENDRE LE GREC)(le premier qui me dit que c'est stylé je l'emplafonne, oui c'est stylé mais j'ai déjà du mal à me souvenir dans quel sens on fait un 5, alors pour retenir un alphabet bizarre, bonjour la galère quoi), mais hé, sérieux, je suis en lettres classiques les amis. La vie, quoi), des nouvelles habitudes à prendre, bref, des trucs nouveaux et cool et qui m'enjaillent mais qui me laissent peu de temps pour poster ici.
Je reviens assez vite (je l'espère) pour partager avec vous de nouveaux articles, en attendant portez-vous bien, bisous, paillettes, bref, vous connaissez la chanson.

mardi 2 septembre 2014

Entwined in finding you one day

L'été dernier, je vous parlais du geek. Tout le temps. Je vous en ai parlé longtemps après, quand on a rompu. Mais je n'ai rien dit sur la douleur qui pulsait cet été.
J'ai pas parlé du 13 juillet, du 21 août qui signait mes 10 mois de célibat, du livre d'aïkido et du médiator qui traînent dans ma table de nuit et que je ne lui ai toujours pas rendu, j'ai pas parlé des larmes en pensant au tas de choses liées à lui. J'ai pas parlé des cauchemars non plus.

Le 23 août, je vous en ai pas parlé non plus.
Chez moi, y'avait un ami qui me plaisait depuis quelques temps. On avait passé l'après-midi ensemble, chez des amis, on avait vu un film tous les quatre au cinéma voir les gardiens de la galaxie, puis on s'était callé tous les deux chez moi, devant les infos de la BBC, avec des curly et une bière, dans ma tête j'étais "bravo, fillette, t'as la moitié du crâne rasée, tu portes un vieux jean moche et un t-shirt avec une tête de mort, tu bois de la bière, non mais la féminité et la classe quoi !". Du coup cette pensée m'a déprimée et je suis allée me rouler une clope. J'étais devant la table de la cuisine, une couverture sur les épaules (la sexituuude), et il m'a dit : "je peux te faire un câlin ?". Alors on s'est fait un câlin.
Pendant longtemps.
Tellement longtemps que je me suis dit que c'était trop cramé et qu'il allait sentir que mon coeur faisait de la merde.
Devine.
Son coeur faisait encore plus n'importe quoi que le mien. Genre il battait à 200 à l'heure et puis il s'arrêtait. 
Le gars, soit il faisait un malaise, soit manifestement je le laissais pas totalement indifférent.
On s'est regardé.
Il m'a dit : "j'ai trop envie de t'embrasser."
Je l'ai fixé, j'osais pas parler, j'osais pas y croire, j'osais rien du tout en fait, même pas approcher mon visage pour concrétiser ce baiser que je n'osais plus espérer.
Il a dit : "t'as pas envie c'est ça ?".
Il avait l'air à l'agonie. J'ai dit "si". On s'est embrassé.
Je sentais des émotions incontrôlables en moi. J'avais peur.
J'avais peur qu'il me dise "non mais en fait non restons potes hahaha pardon en fait c'était une idée de con.".

En fait, il me l'a toujours pas dit.
Et je n'ai jamais été aussi heureuse avec quelqu'un. Dès le premier matin où je me suis réveillée avec lui, j'ai senti que je l'aimais. Et il y a eu un moment où un "je t'aime" me brûlais les lèvres. J'ai pas osé lui dire parce que zut quoi, ça faisait deux jours qu'on était ensemble, c'était trop tôt, bien trop tôt.
Il me l'a dit, genre, dix minutes après.
J'étais heureuse, tu peux pas savoir.

Et...je pensais pas aimer comme ça un jour. Je croyais que le geek serait le grand amour de ma vie mais en fait non, en fait je n'ai jamais autant aimé quelqu'un que mon Fou (parce que le Fou d'un roi, c'est celui qui fait rire et qui reçoit les confidences, et toi tu fais les deux et en plus t'es taré, et le Fou c'est aussi un personnage trop stylé de Robin Hobb, alors voilà, tu seras mon Fou (même si je suis pas un roi mais plutôt un mini BN à moitié chauve, tu vois)).
La première fois qu'on a fait l'amour ensemble, j'ai pleuré de bonheur après.
D'ailleurs j'arrête pas de pleurer devant cet homme. Des fois parce que j'ai peur de le perdre, et la seconde d'après parce qu'il m'aime et que ça me rend bien trop heureuse de savoir qu'il est là. Et c'est drôle parce que j'arrive pas à pleurer devant les gens d'habitude. Enfin j'y arrive mais je suis mal à l'aise. Et là je suis pas mal à l'aise. Parce que je sais qu'il se foutra pas de moi.

Mon Fou, il est parfait, vous savez.
Je pourrais vous en écrire encore des pages sur lui, vous raconter à quel point on est trop niais et à quel point il est merveilleux, gentil, drôle, si complémentaire de moi et en même temps si différent.
On est tellement heureux ensemble, les amis. C'est pas possible d'être aussi heureux. Du moins je croyais pas ça possible.

Demain, c'est notre dernier jour ensemble avant la rentrée.
Il rentre en médecine.
Je dois avouer que ça me terrifie et que j'ai aucune envie d'être séparée de lui.
Mais on s'aime, alors ça va aller.
J'espère.