jeudi 29 janvier 2015

Amour du corps, round one : cessation des tortures quotidiennes

Dans mes résolutions et objectif pour cette année, il y avait réussir à aimer mon corps.
Parce que je commence à en avoir marre d'être en conflit avec et de l'aimer que sous certaines conditions.

Du coup, j'essaye de remettre en cause mes diktats, et les diktats sociaux.

Donc je fais des expériences. Mais pas du genre "oulàlà je vais oser mettre une jupe" (vu que j'en porte tous les jours, ça changerait pas trop ma vie). Plutôt du genre : et si je remettais en cause les trucs chiants ?

J'ai commencé par l'épilation. Déjà je ne m'épile jamais, très peu pour moi la douleur et les jambes version champignon vénéneux (blanches à pois rouges qui mettent trois semaines à s'effacer). Mais là, suite à l'utilisation d'un rasoir tout pourri-pas cher, j'avais la peau complètement irritée, c'était fortement moche, et j'ai eu une conversation avec le Fou en mode "mais moi ça ne me dérange pas, que tu ais des poils." J'ai dit "ok, j'y touche plus".
Verdict : ça change ma vie, et ça la change pas. Je continue à tout virer une fois par semaine parce que j'aime bien le côté "tout mon corps il est tout doux", du coup mes poils de jambes blonds et fins ne se voient pas trop et ne se sentent pas trop au toucher, je ne prête pas trop attention aux poils sous mes bras (mais je n'ai plus jamais mal, d'un côté, donc c'est cool) et comme je me suis jamais sentie obligée de m'épiler le pubis (sauf quand j'étais avec le geek parce que monsieur était phobique de la pilosité), ça change pas ma vie de ce côté là non plus.
Mais je me sens plus vraiment...obligée, et c'est très cool.
Bon, le fait que le Fou s'en foute totalement m'a pas mal aidée, aussi.

La deuxième révolution, c'est au niveau de l'alimentaire.
Je sais pas si tu sais qui est Zermati. On va dire que c'est un docteur (je crois, je sais plus), qui pense que les régimes c'est une idée débile qui te place juste dans un hyper-contrôle alimentaire et dans une perte de la sensation de faim. Et qui pense que si tu manges à ta faim tu peux pas grossir. Entre autre.
Autant te dire qu'à force de manger-démanger-surmanger je suis pas très douée pour me fier à mes sensations. En fait jusqu'à y'a pas longtemps je ne les écoutais pas. Je savais quand j'avais faim, je savais quand j'avais pas faim, mais c'était la même chose, je faisais comme si ça n'existait pas.
En me relisant je me dis que c'est un peu une aberration quand même.
Du coup, pendant les vacances de Noël, après une période anarchique en mode "j'enchaîne le Nanowrimo et mes partiels et j'ai arrêté de fumer", je me suis dit qu'il fallait que je me calme, que j'apprenne à juste écouter ma faim, et que je lâche prise.
Donc j'ai dit au revoir à ma balance et j'ai commencé à me prendre la tête.
Ha oui parce qu'après des années de déconnexion de tes sensations alimentaires (ça commence dès l'enfance, avec les "finit ton assiette ! -Mais j'ai plus faim...") les retrouver c'est un peu le parcours du combattant. Mais ça a finit par doucement se faire, au début au bout d'une quantité ridicule je me persuadais que j'avais plus faim (en fait, j'ai finis par comprendre que ça me stressait et que du coup je contractais à mort mes abdos. J'ai toujours un peu du mal sur ce point là), maintenant j'ai appris à dépasser cette quantité, c'est pas forcément évident mais je m'en sors à peu près.
Et, étrangement, alors que je n'ai plus d'interdits alimentaires, je n'ai plus de crises de boulimie. Du tout. Alors que j'avais justement peur que ma vie vire en crise perpétuelle si je réintroduisais tous les aliments crisables dedans.
Il s'avère que pas du tout.
Et c'est très bien.
A vrai dire maintenant je ne me prend plus vraiment la tête avec mon alimentation et je suis quand même plus mince que quand ça m'obsédait.

La troisième révolution...
Je fais du 90E-D-C (tout dépend des marques et de la période du mois). Il y a encore quelques jours, j'aurais trouvé ça improbable de sortir dans la rue sans soutien-gorge. Pour moi c'était aussi étrange que de sortir nue.
Pourtant le moment de soulagement dans la journée c'est quand je dégrafe le truc et que d'un coup mes seins peuvent reprendre leur place initiale.
Du coup je me suis encore posée la question (aussi parce que le Fou arrêtait pas de me parler du fait que porter des soutifs trop souvent ça te fait tomber les seins). Est-ce que c'est moche, si mes seins ne sont pas remontés-compressés-collés entre eux ? Est-ce que ça va se voir si je porte pas de soutien-gorge ? Est-ce qu'on va me faire des reproches, des remarques, est-ce que ça va se voir ?
Puis je me suis dit qu'il fallait que j'arrête de déconner, qu'aucune des filles que je croisais dans la rue n'avait une poitrine naturellement push up (ou peut-être que si mais tant mieux pour elles), et que mes seins sans rien n'avaient rien de choquant ni de moche.
Donc depuis deux jours je n'en porte pas. Et je sors, je vois des gens. Personne ne m'a fait aucune remarque.
Et niveau sensation, ben...C'est quand même carrément plus agréable de ne rien porter. Y'a pas de bretelle qui glisse, d'armature qui se plante dans la peau, pas de marque de soutien-gorge à la fin de la journée. Je sais pas si c'est un truc que je vais continuer tous les jours de ma vie jusqu'à ma mort (je sais déjà que pendant le sport je peux difficilement m'en passer), mais pour le moment je trouve l'expérience plutôt positive.

Et toi, est-ce que tu te tortures ? Oui ? Non ? Est-ce que tu penses arrêter ? Dit-moi tout.
Je t'envoie des paillettes.


lundi 26 janvier 2015

Solange me parle, Solange te parle aussi

Je suis pas très branchée "chaîne youtube", à la base. Je trouve que ça fait perdre du temps, un peu comme les séries, puis comme j'ai un peu du mal à focaliser mon attention, ça me fatigue très vite.
Puis j'ai découvert Linksthesun et Antoine Daniel.
Et des autres. Mais je les aime moins.
Et récemment, on m'a fait découvrir Solange te parle.

Donc, une femme, devant sa caméra, qui te joue un rôle, celui de Solange, et qui te parle d'une façon un peu étrange et qui est mignonne et à la fois séductrice et intelligente et drôle et absurde et décalée.
Je saurais pas trop te dire de quoi elle te parle, elle a fait des vidéos sur le camembert aussi bien que sur ses cheveux ou sur des films ou sur Truite (son chien, donc).
Mais elle te parle de tout avec poésie, et...Je sais pas, elle a un truc fascinant, percutant.

En fait elle est touchante. Elle a l'air un peu toute seule et perdue, et en même temps solide, et fragile...

Je dois vous avouer que je galère à la décrire parce c'est un peu un ovni. C'est comme rattacher Rimbaud à un courant littéraire, tu peux pas, le gars est un courant littéraire à lui tout seul. Bah voilà, tu peux pas décrire Solange, elle est Solangienne.

Du coup je te laisse une vidéo pour que tu vois. Comme j'arrivais pas à choisir j'ai pris au hasard.


Est-ce que Solange elle te parle à toi ?

Je t'envoie des paillettes.

dimanche 25 janvier 2015

Pourquoi tu te racontes ?

J'ai pas trop de vie privée sur internet.
Enfin si, quand même. Le minimum vital.

Mais sur ce blog j'ai beaucoup parlé de moi, de mes troubles alimentaires, de ma tristesse parfois, de mes angoisses scolaires, de mes scarifications.
De beaucoup de choses.
De la joie aussi des fois, des petits trucs.
Je me livre beaucoup, tout le temps.
Normal, on est dans la bulle d'une fillette pseudo-intelligente.
Bulle, ça veut dire ce que ça veut dire.



C'était important de faire de ce blog un espace personnel dans lequel je me sentirais libre de m'exprimer.
Du coup même quand je partage des réflexions ça prend toujours une tournure très personnelle et intime. Je ne fais pas vraiment exprès dans ces moments là, mon but est plutôt de faire réfléchir, mais j'ai du mal à le faire autrement qu'à travers mon propre prisme (je ne crois pas à l'objectivité).

Il y a aussi le besoin un peu narcissique de se raconter et de s'expliquer au monde. Et d'essayer de créer des liens avec le lecteur en s'ouvrant à lui sans trop de réserve.
Je crois que c'est parce que j'ai des failles dans mon moi-même. Vous m'aimez quand même ?

Du coup. La vie privée.
J'avais pas envie de me mettre une barrière à la base du blog parce que je voulais pouvoir aborder tous les sujets, et ayant été victime de suffisament de préjugés au cours de ma vie, j'avais envie d'essayer de faire bouger les mentalités à ce niveau là, donc forcément, je me suis basée sur ma propre expérience.

Et puis aussi, j'avais envie que des gens qui vont pas bien ils puissent tomber sur mon blog et se dire "oh cette fille là elle est comme moi elle se fait vomir" ou "oh elle a des cicatrices partout, moi aussi". J'avais envie d'être une autre option.
Parce que quand on m'a expliqué que je me scarifiais (quand j'ai commencé à le faire je ne savais pas ce que c'était), j'ai cherché sur internet pour savoir si des gens étaient comme moi, et si des gens pouvaient me comprendre.
Je suis tombée sur des articles plein de statistiques qui m'ont fait me sentir comme une fille bizarre.
Je me suis dis "merde, je suis un spécimen sur lequel on fait des études".
Alors, si un jour quelqu'un fait des recherches là-dessus parce qu'il se coupe, j'aimerais qu'il puisse, au hasard d'internet, tomber sur mon blog, et peut-être m'envoyer un mail (c'est déjà arrivé), ou juste se sentir pas tout seul et savoir qu'il y a de l'espoir et qu'on peut réussir à vivre malgré tout.
C'est extrêmement ambitieux ou prétentieux, au choix, mais ça me tient extrêmement à cœur, aussi.

Je sais pas trop pourquoi je me raconte, c'est venu comme ça, parce que je t'aime bien, lecteur, j'ai envie qu'on se dise des choses, parce que les articles dans lesquels on sent une émotion forte, ce sont mes préférés, alors j'ai voulu en faire des comme ça, parce que je veux témoigner, un peu, apporter ma petite pierre de jeune femme de dix-huit ans, parce que je veux que Betta reste Tiphaine, et inversement, je ne veux pas une personnalité bloggesque, je veux ma personnalité sur mon blog.

Et toi, tu te racontes ou pas ? Et pourquoi ?

Je t'envoie des paillettes. Et de l'amour, aussi.

vendredi 23 janvier 2015

Tag cocooning

Cette journée avait pas super bien commencée. Déjà, la nuit : mes dents de sagesse ont commencé à me faire absolument souffrir. Genre plus que depuis deux semaines où elles s'amusent à me rendre dingue. Du coup je sentais déjà que dormir ça allait pas être très drôle. Puis mon voisin a décidé de faire une soirée jusqu'à une heure du matin (j'ai eu de la peine pour le Fou qui se levait à 7h du matin)(vraiment de la peine).
Donc en gros j'ai passé une nuit de merde.
Après, j'ai dormi toute la matinée et ça m'a énervée, je voulais faire des choses.
Puis j'ai raté trois train parce que les trams étaient bondés.
Et je suis allée chez le dentiste. Mais vu que j'ai couru pour avoir mon train, j'ai oublié plein de choses dont ma carte vitale. Douée.

Du coup j'ai une ordonnance longue comme le bras et on va m'arracher des dents le 20 mars et ça m'angoisse mais j'essaye de pas y penser et de me fier au fait que j'ai jamais eu de problème de dents de ma vie et que donc ça ira.

Mais vu que c'était une journée toute pourrie, que mes dents me font monstrueusement mal et que je suis toute crevée, je me suis dit que c'était un bon moment pour faire le tag cocooning (merci Canalis <3).
Et pour me taper un moment cocooning au coin du feu en même temps.

1) Qu'aimes-tu lire/regarder lors d'un moment de cocooning ?

J'aime bien lire du fantastique, ce qui me change de ma haute littérature. Mais tant que c'est un bon bouquin, ça me va, en fait. Je peux aussi bien lire Guerre et Paix qu'un bon Terry Pratchett.
Et ce que je regarde...Les Miyazaki, tous les Miyazaki. On dirait du Baudelaire filmé, je ne m'en lasse pas. 



Sinon, les vidéos des youtubeurs que j'aime bien, du genre Links ou Antoine Daniel. Comme je les regarde pas souvent, j'en ai souvent plusieurs en retard à découvrir. Puis j'aime bien les re-regarder.

2) Qu'aimes-tu porter ?

Un t-shirt de mon amoureux et des bas. Je me suis découvert une passion pour les bas. Sinon, j'adoooore traîner en jupon et en blouse.

3) Comment te maquilles-tu ?

Je commence toujours par me démaquiller soigneusement à l'huile de coco (ça sent boooooon), donc...pas de maquillage.

4) Quel vernis porte-tu ?

J'en change pas exprès, donc actuellement, du bleu holographique avec une dizaine de kilos de paillettes et flakies en tout genre.
Mais je ne porte plus vraiment de vernis, en fait, parce que les miens ont tous coagulés dans leur pot.

5) Qu'est-ce que tu manges et bois ?

Du chocolat. Parce que je m'en accorde pas souvent. Du coup quand je veux me faire plaisir, je mange une barre de lindt (le milka est pour moi une hérésie). Et je bois du thé, des litres de thé. En ce moment, du thé noir au jasmin ou à la fleur d'oranger (qui arrive presque à égalité avec le thé au jasmin. Mais faut pas déconner, le thé au jasmin c'est la vie). Si je n'ai pas de bon thé à porté de main (j'ai horreur du lipton et autres thé de super marché (je suis une princesse du thé)), je bois de la tisane de camomille (oui, je suis une grand-mère).

6) Quelle est ta bougie parfumée préférée ?

Je n'ai pas de bougie parfumée donc bon...Mais j'aime beaucoup l'encens. Un ami indien m'en a rapporté une énorme boite lors de sa dernière visite, et j'adore son odeur, très apaisante, je n'utilise donc que celui là.

7) Quelles activités extérieures aimes-tu faire ?

Traîner dans les libraires, essentiellement. J'adore me sentir entourée de livres. Si c'est une libraire d'occasion, c'est encore mieux.
Sinon, j'aime bien aussi tourner en rond au rayon papeterie de la Fnac.
Et s'il fait beau, j'adore aller marcher dans le parc ou dans la ville, ça me détend.

8) En profiterais-tu pour aller au cinéma seule ?

J'adore aller au cinéma toute seule, étant donné que je n'ai pas les mêmes goûts que le reste de ma famille, j'y ai souvent été obligée pour voir les films qui me tenait à coeur, mais depuis que je suis étudiante, c'est un peu plus tendu niveau budget. Et puis je me sentais à l'aise dans mon petit cinéma où j'allais avant, mais ça devient tout de suite plus compliqué depuis que je vis à Grenoble. Donc oui, j'en profiterais si j'étais pas une grosse angoissée.

9) Quels sont tes sites de vente en ligne favoris ?

Belldandy, sans conteste. Y'a pas mal de trucs lolifiable ou pin-up, c'est toujours hyper bien coupé (honnêtement, je peux enfin porter des chemisiers moulant sans avoir peur que le bouton au niveau de ma poitrine parte dans la tête de mon interlocuteur). Sinon, y'a Hellolace que j'aime bien. C'est un site de vente de pièce lolita d'occasion, qui pour une fois n'est pas uniquement en japonais, bref, Hellolace c'est la vie.

Voilààà c'est la fin de ce tag, je retourne manger des dolipranes en m'enfouissant sous mon plaid et en écrivant mes 1600 mots.
Je tag qui veut faire ce tag (c'est vraiment une invitation, si un de mes lecteurs veut le faire, qu'il le fasse, je tague tout le monde) et je remercie Anaïs de m'avoir tagguée.
Paillettes.
Je vous aime.

mercredi 21 janvier 2015

Le défi des 25 jours

Vous le savez (ou pas), j'ai participé au Nanowrimo en novembre dernier, et j'ai réussi ce défi.
En décembre, j'ai du écrire à peu près 10 000 mots.
Ce qui reste pas mal, mais j'aurais pu faire mieux. Mais j'avais tout simplement du mal à me caler devant mon ordinateur et à écrire. J'étais fatiguée, épuisée,  j'avais besoin de me reposer. Et du coup j'ai fait une pause dans à peu près tout. Et j'ai dormi et réappris à manger.
Et j'ai passé du temps avec mon amoureux.
C'était bien.

Sauf que voilà, j'ai adoré la période du nano, j'adorais violenter les claviers des ordinateurs de la BU (et m'attirer quelques regards noirs vu que ma frappe sur un clavier est loin d'être discrète), j'ai adoré écrire autant.
Mais d'un côté, j'ai envie de garder un peu plus de temps libre pour pouvoir travailler (j'aime travailler) et lire.
Et poster un peu plus d'articles sur le blog (je trouve que je m'en sors pas trop mal).
Dilemme dilemme.

Du coup, à compter d'aujourd'hui, j'ai 1600 mots à écrire par jour pendant 25 jours, pour arriver à 40 000 au bout du compte.
Parce que le Fou m'a lancé le défi.
Je sais, le nano c'était 1667 tous les jours, donc pas tellement plus, sauf que les trois quarts du temps je me retrouvais à devoir en écrire 2000 parce que...J'aimais bien être en retard. Et en même temps, prendre de l'avance. Et j'avais décidé d'en écrire 50 000 en 26 jours, au départ, donc c'était pas si loin du rythme que je devais tenir pour y arriver (1923 mots par jour)
Mon gros défi, ça ne va pas être d'écrire 1600 mots par jour, ce qui me prend environ une heure et demi.
ça va être de ne pas dépasser ces 1600 mots par jour.
En gros, je n'ai pas le droit de prendre de l'avance pour pouvoir m'accorder un jour de flemme (bon, si j'ai du retard, j'ai le droit de le rattraper, faut pas déconner).
Ce qui m'oblige à écrire tous les jours.
Ce que, précisément, j'ai du mal à faire.

Donc voilà, je reviens dans 25 jours pour vous faire un retour sur cette petite expérience.
Si vous aussi, vous voulez vous lancer dans 25 jours d'écriture quotidienne (avec le nombre de mots que vous voulez), dites le moi, ça me rendra contente, si vous voulez pas, ben, c'est cool aussi.
Je vous envoie des paillettes et je retourne à mon latin.

mardi 20 janvier 2015

Top 5 des livres qui ont fortement impacté ce que je suis aujourd'hui

Bon, j'ai des articles dans un coin de la tête, mais, de deux choses l'une : mon Fou, suite à son concours de fin de semestre, était en vacances. C'est à dire que j'ai pu le voir BEAUCOUP. Donc j'ai préféré en profiter.
Ensuite, j'ai pas trouvé mieux que de tomber malade pour finir mes vacances à moi. Du coup je reste un peu exténuée (ça, et le côté "reprise après un mois de vacances"), et j'ai une forte envie de réussir mon deuxième semestre mieux que le premier (enfin, je dis ça, mais j'ai pas mes notes avant le 6 février), donc je travaille pas mal, donc forcément ça me prend du temps.
Puis mon article en cours de préparation est sur Guerre et Paix.
Soit un bouquin de 1800 pages.
Autrement dit, c'est long à faire.

Bref, du coup j'avais quand même envie de vous faire un article pour parler de livres, et plus précisément pour vous parler des livres qui m'ont aidé à me construire en tant qu'être humain.

1. Harry Potter, de J.K. Rowling :
Je ne sais même pas ce que j'aurais fait sans Harry Potter. Pour faire court, Harry Potter est le premier livre que j'ai lu dans ma vie. J'étais en CP, j'avais 6 ans, j'avais pas d'amis, j'étais seule, j'étais bizarre, j'étais rejetée.
Harry Potter a lancé les germes d'un monde imaginaire qui n'a cessé de se développer depuis. Puis ça a aussi été mon ami imaginaire pendant longtemps.
En grandissant j'ai pu mieux apprécier la complexité de l'oeuvre et les différents niveaux de lecture (hahaha, déformation professionnelle). Désormais, je connais les livres par coeur (ou presque), je peux réciter les films (mais que en anglais), mais je les relis toujours en cas de crise majeure dans ma vie.
Je sais pas, j'ai l'impression que ça me redonne de la force.
Bref, tu l'as compris, Harry Potter tient une grande place dans ma vie et dans mon coeur.

2. Journal d'une princesse, de Meg Cabot :
La série livresque de la honte. Avec ce livre, on se retrouve donc plongé dans l'univers de Mia, jeune fille de 14-15-16-18 ans (pas ma faute si elle vieillit au fil des bouquins), qui en plus d'être absolument impopulaire, est princesse.
Bon en vrai ce livre est cucul, Mia est niaise, mais d'un côté, je me suis sentie vachement proche d'elle durant mon adolescence parce qu'elle a aucune confiance en elle, qu'elle se trouve moche, qu'elle a l'impression d'avoir aucun talent, qu'elle tombe en dépression, qu'elle veut être écrivain mais qu'elle pense qu'elle est trop nulle pour ça, que tout le monde pense qu'elle est bizarre.
D'un autre côté elle est souvent courageuse et en fait elle s'est révélée...Assez inspirante. Du genre à toujours agir pour faire le bien.

3. Dark Moon, David Gemmell :
Ce livre. Mais ce livre. Déjà, je suis une énorme fan de Gemmell. C'est un auteur d'Heroic fantasy complètement génialissime (c'est à cause de lui que j'ai un gros penchant pour les histoires avec des héros badass et torturés, le tout accompagné de batailles épiques et d'histoires d'amours), et Dark Moon, bien que n'étant pas le plus célèbre, est à mon sens le meilleur.
En fait y'a tellement de complexité dans ce bouquin que je pense que je vais carrément vous en faire un article.
Mais Dark Moon m'a fait comprendre ma petitesse d'être humain, et m'a donné un profond respect de la vie, de toute forme de vie.

4. Lorenzaccio, Alfred de Musset :
Étrangement, Lorenzo de Médicis, à qui je me suis fortement identifiée, aura été pour moi un modèle négatif. Je veux être un Lorenzo dans le sens où je veux agir pour le bien de l'humanité mais je ne veux pas finir comme Lorenzo, c'est-à-dire un déchet, une ombre de moi-même animé par un seul désir : la vengeance.

5. La Nausée, Jean-Paul Sarte :
Qui m'a confortée dans mon idée que si je voulais vivre, il fallait que j'écrive. Sinon j'allais finir par avoir la Nausée TOUT LE TEMPS, et j'allais finir par me flinguer faute de mieux. La Nausée m'a donc appris qu'il me fallait donner un sens à ma vie, et que ce sens devait être l'écriture. 

(Note : le classement est tout à fait arbitraire)(Et une mention spéciale pour Arthur Rimbaud qui a impacté tout mon être)

Et toi, qu'est-ce qu'il y a comme livres qui t'ont aidé à vivre et à t'accomplir en tant qu'humain ?

mercredi 14 janvier 2015

Dire je t'aime.

Mes parents, ils sont mariés depuis 25 ans. Mon père a jamais dit "je t'aime" à ma mère.
Ja-mais.
Et il lui dira jamais.
Ja-mais.
Pourtant ils s'aiment, hein. C'est pas le genre de couple qui est au bord de la rupture et qui reste ensemble pour les enfants.

Mes parents, ils m'ont jamais dit "je t'aime".
Pourtant ils m'aiment. Je crois. Je sais pas.
Une fois je leur ai reproché, pendant une discussion dont je suis loin d'être fière mais qui n'était en rien ma faute.
J'ai eu des lettres.
Mon père m'a expliqué qu'il ne savait pas le dire, que ce n'était pas possible pour lui, qu'il avait trop souffert d'être privé d'affection pour réussir à le dire.
Je suis triste pour mon père. Il est cassé.
Ma mère me l'a écrit.
J'ai pleuré pleuré pleuré.
Mais elle me l'a jamais redit.

Avant, quand j'étais en couple, je disais pas "je t'aime". Je l'écrivais, si je devais le dire je le disais en anglais, à peine chuchoté, pour pas vraiment le dire, pas vraiment me mouiller.
Après j'me sentais pas le droit de dire "je t'aime". J'avais peur qu'on se sente obligé de me répondre, peur qu'on me réponde pas, peur.
Le geek, j'osais pas lui dire. Il me le disait presque jamais.
ça faisait mal, mal, mal.

Je t'aime.
C'est pourtant si léger.
L'affection c'est pas un poids à porter, pourquoi le dire c'est dur ?
Je t'aime.
J'adore dire je t'aime. Au Fou, surtout. Je suis une déclaration d'amour sur pattes.
J'aimerais bien apprendre à le dire un peu plus aux gens autour de moi.
Parce qu'un je t'aime, quand j'en reçois un, c'est une explosion dans mon coeur. Que ce soit ma petite soeur qui m'aime parce que je lui fait son croque-monsieur ou mon Fou qui m'aime quand on est dans le câlin, c'est toujours la même partie de moi qui veut se rouler en boule contre la personne (oui, je suis un chat).
J'ai toujours du mal avec certains. On a mit des barrières de pudeur entre nous, c'est ridicule, en vrai je les aime.

Je t'aime.
Non vraiment, ça n'a rien de lourd, de sérieux, de grave !
C'est aérien, ça vole, ça vole, ça file droit au cœur comme un avion en papier.
Léger mais pas creux pour autant, tu vois ?
Je t'aime, pour tout, pour rien, parce qu'aujourd'hui tu es quelqu'un que j'avais envie de voir, parce que tu me fais rire, parce que tu es gentille, parce que tes cookies sont merveilleux, parce que tu es ma soeur, mon père, mon meilleur ami, mon copain, un anonyme qui me poste un commentaire.

Toi, qui me lit, que je connais ou pas, je t'aime.
Voilà, porte ça dans ton cœur pour la journée à venir, et mets-toi aussi à envoyer des avions en papiers dans le cœur des gens.

Bonjour, je suis un garçon.

dimanche 11 janvier 2015

7 janvier 2015 [article invité]

J'ai un ami, il me sert d'ancre dans l'actualité et la politique, que je ne suis absolument pas, ou très peu. Du coup, quand il m'a dit hier soir qu'il avait quelque chose à publier ici sur Charlie Hebdo, j'étais très très contente. Pour info, il avait déjà publié quelque chose ici lors des JO de Sotchi il y a environ un an (tu peux le retrouver ici). Bref, je vous laisse en compagnie de mon ami le "vénitien" (si tu veux un changement de pseudo, mon cher, fait le moi savoir).

***

11 janvier 2015

            Je me sens mal. Depuis mercredi dernier. Stupeur et choc quand j’apprends, vers treize heures, l’attaque dont a été victime Charlie-Hebdo. Horreur quand, une heure plus tard, j’entends, à la radio que Charb et Cabu sont morts dans l’attaque. On apprendra plus tard les identités des autres : Wolinski, Tignous, Honoré, Bernard Maris, Elsa Cayat, Michel Renaud au sein de la rédaction, les deux gardiens de la paix : Franck et Ahmed ; un agent d’entretien de Charlie : Frédéric Boisseau. Douze morts. En plein Paris. La ville lumière s’est teintée de noir, ce mercredi, à onze heures et demi.
 
            L’émotion est palpable : comment décrire ce sentiment d’injustice, qui frappe ceux qui pourtant n’étaient pas les pires, au contraire ? Certes, ils ont caricaturé, certes ils se sont moqués, mais sans jamais être injustes. Leur cible : le fanatisme. Leur credo : la tolérance et le respect des croyances. Comment ne pas être sensible à la mort de ces dessinateurs souvent qualifiés par leurs proches de « grands enfants » ? Impossible. Ce mercredi soir, j’ai du mal à trouver le sommeil. Dès le lendemain, c’est la souffrance des proches qui m’assaillent. L’émotion du monde du journalisme est palpable, et elle se transmet à moi : je pense que je me rappèlerai toujours du témoignage de Patrick Pellous, qui aurait dû être en conférence de rédaction, ou encore de celui de Philippe Val, ex-directeur de Charlie Hebdo. Tous deux ont perdu « tous leurs amis ». La première raison du mal, c’est cette émotion, cette douleur, ce deuil. Même si je suis si loin d’eux, je souffre.

            C’est aussi une attaque contre nos libertés fondamentales. Et sans doute contre la première de toutes : la liberté d’expression. On peut ainsi aisément comprendre la peur qui paralyse notre raisonnement, et la colère qui s’ensuit. Difficile de peser le pour et le contre dans des moments où notre système de valeurs est frappé de plein fouet : ces gens qui se sont opposés, frontalement à nos libertés, sans aucune autorité légitime, semblent vouloir détruire ces libertés. Alors, notre réaction est une réaction de défense : à tout prix, il faut réagir. De là découlent la série de manifestations de solidarité qui ont eu lieu sur tout le territoire français. Le deuil national répond aussi à cette nécessité. Agressés, nous devons nous unir pour défendre nos valeurs.

            Néanmoins, un sentiment de colère m’emplit la suite de ces manifestations. Certaines tiennent, certes, une légitimité importante : les rassemblements silencieux, les chaînes humaines pour la liberté d’expression. D’autres manifestations, et en particulier sur les réseaux sociaux, me semblent une hypocrisie flagrante. Un exemple est évocateur : le statut de Charlie Hebdo il y a une semaine et aujourd’hui. Tirage : 60000 exemplaires, écoulement réel : 30000. Je reconnais moi-même ne jamais avoir lu Charlie Hebdo. En tant que tel, je ne revendique pas « être Charlie ». L’hebdomadaire était, il y a une semaine encore, en proie à d’importantes difficultés financières, et pas spécialement apprécié : aujourd’hui, il est quasiment sanctifié. Faut-il que des gens meurent pour qu’on fasse attention à un organe de presse ? La page Facebook de Charlie a vu sa fréquentation multipliée par 10 depuis mercredi. Je ne renie évidemment pas la qualité du journal : Charb et ses confrères jouissaient d’une liberté énorme, qui leur permettait de dire ce qu’ils voulaient. Ils n’étaient pas reconnu auparavant : morts, ce sont des héros. Qui a fait attention aux menaces dont était cible le journal depuis de longues années ? La protection de l’hebdomadaire n’aura pas permis, en tous cas, d’éviter la mise à exécution de ces menaces. L’hypocrisie, ici, c’est qu’il faut que douze personnes soient mortes pour que Charlie soit reconnu. Et, hors des réseaux sociaux, les manifestations : il me paraît totalement injustifiée que La Marseillaise soit chantée au sein de ces rassemblements. Pourquoi chanter un chant de guerre, car c’en est bien un, même s’il est qualifié de chant de liberté, dans des manifestations pacifiques ? Pourquoi chanter l’hymne national, dans des rassemblements qui sont pourtant ouverts à tous, qu’elles que soient leurs nationalités ? Les rassemblements pour Charlie devraient être sobres et silencieux. De cette manière nous exprimerions, pacifiquement, sans excès, notre soutien à la cause du journal et pour la liberté d’expression.

            La dernière chose à laquelle je voudrais rendre hommage, c’est la ténacité des survivants. A titre personnel, je ne pourrais pas reprendre la rédaction du journal deux jours après l’horrible événement. Ainsi, bravo à vous, messieurs et mesdames. C’est bien le meilleur hommage que vous puissiez faire aux disparus. Et surtout, notre acte : acheter ce numéro du 14 janvier, meilleur pied de nez aux criminels. Non, Charlie Hebdo n’est pas mort.  

jeudi 8 janvier 2015

"Arma cedant togae"

Y'a rien d'autre qui me vient à l'esprit quand je pense à ce qui s'est produit hier au siège de Charlie Hebdo.

Les armes cèdent devant la toge.

Et quand je vois tous les articles, les dessins, les messages de soutiens qui affluent sur les réseaux sociaux, je me dis qu'il n'y aura pas que de la haine qui sortira de cette histoire.
Il y en aura, bien sûr. Encore plus de haine et de défiance vis-à-vis de la communauté musulmane, et c'est dommage. Il y aura la haine encouragée par  certains politiques. La haine de ceux qui pensent que ce journal satirique qui peut parfois déplaire ne mérite pas tant de soutien.
Mais il y aura aussi la solidarité spontanée de milliers de français, espagnols, anglais, allemands, et tant d'autres.
Comme une sorte de message d'espoir.


dimanche 4 janvier 2015

Le jour où j'ai commencé à lire les étiquettes

Quand j'ai commencé à étudier la composition des produits que je mettais dans mes cheveux et sur ma peau, ma petite sœur m'a prise pour une folle. Je lisais toutes les étiquettes des produits de supermarché, j'avais ma petite liste avec moi des ingrédients qui ne devaient surtout pas apparaître dans la composition, parce que polluants, parce que issus de la pétrochimie, parce que allergisants, agressifs, irritants.
En général, je finissais par repartir avec "le moins pire". Qui restait quand même bourré de polluants-allergisants-dérivés de pétrole.
Me dire que je me mettais ça sur la peau a finit par m'angoisser et j'ai arrêté d'acheter mes produits cosmétiques en supermarché.

Quand j'ai commencé à vraiment m'engager dans la voie du véganisme (je suis toujours en transition mais un jour j'y arriverais), j'ai vu des vidéos atroces d'abattoir et d'élevage en batterie.
J'ai pris la décision de ne plus participer à ce genre de choses.

Je n'achète plus de produits testés sur les animaux.
Je n'achète plus de produits contenants de l'animal mort.
J'essaye également d'éliminer les produits issus d'une industrie basée sur la souffrance animale.

On m'a dit que ce que je faisais ne servait à rien tant que tout le monde ne faisait pas comme moi. Que je me compliquais la vie pour rien. Qu'une fois de temps en temps, ce n'était pas grave. Que ce n'était pas la faute du consommateur, mais des systèmes de productions.

Je vais vous avouer un truc.
Effectivement, le consommateur n'y est pour rien si le produit le plus accessible pour lui est issus d'une industrie polluante, testé sur des animaux et qu'il a contribué au meurtre d'autres êtres vivants.
Effectivement, si le consommateur repose cette barquette de steaks hachés, ça ne redonnera pas vie au bœuf.
Effectivement.

Pourtant, après toutes les polémiques sur les parabens, ils ont été remplacé par d'autres conservateurs, qui sont certes pires, mais les marques ont changé les compositions parce que les consommateurs n'achetaient plus.
Après une demande de plus en plus croissante, des magasins bio ont ouverts et se sont développés, ont trouve de plus en plus facilement des produits non-testés sur les animaux (bien que le label cruetly-free ne soit pas contrôlé par l'Etat donc pas totalement fiable (en revanche, le label Vegan (V avec une petite fleur) l'est))(Ecocert aussi il me semble).

Il y a quelques temps, j'ai vu une vidéo d'une femme travaillant dans le marketing qui nous faisait part de ses techniques de ventes pour rendre les produits issus d'industries polluantes et meurtrières acceptables par le consommateurs.
En premier lieu, il y a le packaging. Vert, petites fleurs, tout ça (à ce propos, le label AB n'est plus fiable puisque plus validé par l'Etat (le label écologique européen, par contre, si)).
En deuxième lieu, il y a les labels ne veulent rien dire (j'ai beaucoup trop dit "label" dans cet article). Par exemple, 100% d'ingrédients naturel, ça ne garantit rien, mais psychologiquement ça rassure.
Et le plus important, le troisième, c'est l'aveuglement volontaire de celui qui achète. Les marques continue à produire de cette façon parce qu'on achète de cette façon.

Oui, dans un monde idéal, les industries changeraient d'elles-mêmes leur façon de produire et il n'y aurait pas besoin de tout surveiller.
Mais ça n'est pas le cas, alors c'est à nous de faire attention.

Bien sûr ce n'est pas facile. J'ai un budget d'étudiante, j'ai des habitudes et des contraintes, et je suis loin d'avoir atteint la perfection dans ce domaine. Et je sais parfaitement que quand on n'a pas ou peu de revenus, ça n'est pas possible, de faire attention à ce qu'on consomme, parce que la priorité c'est de pouvoir se nourrir.
Mais il suffit parfois de petits changements, pas forcément difficiles à faire, souvent économiques en plus, pour faire un pas de plus vers un monde globalement plus éthique.


vendredi 2 janvier 2015

Bonjour, 2015.

Bien.
2015.

J'ai passé un réveillon de fou avec le Fou, ça faisait 10 longs jours qu'on s'était pas vu (part du principe que depuis qu'on est ensemble on est jamais resté sans se voir depuis autant de temps), il était tout barbu, ça a fait bugé mon cerveau, on s'est offert nos cadeaux de Noël et j'ai encore plus bugé du cerveau parce qu'il m'a offert une réplique de la baguette de Dumbledore (oui, mon amoureux est un humain parfait. Que veux tu.), on est descendu manger avec ses parents qui m'ont eux aussi fait des cadeaux (les fous), j'ai dû virer à l'écarlate une bonne cinquantaine de fois au cours du repas, puis on a finit par fuir dans sa chambre.
Hé, faut pas déconner, ça faisait dix jours qu'on s'était pas vu.
Comme souvent j'ai fini par larmoyer de bonheur à la pensée que j'avais cet homme merveilleux dans ma vie depuis déjà plus de quatre mois (oui, je pleure quand je suis heureuse).
C'était cool.
2015 a donc fortement bien commencé pour moi.

Oui, je sais, tout le monde s'en fout.

Bref.
Je voulais pas vraiment prendre de résolutions pour 2015. Je me disais "non mais tu vas encore t'autoflageller de pas réussir à les tenir, ça va juste te faire du mal et tu vas être triste".
Mais en fait, j'adore prendre des résolutions, ça me rend aussi contente que de commencer un nouveau journal intime. Puis ça officialise des choses que je mûrit depuis quelques temps

Doooonc.

Ma liste de résolution pour 2015 :

-M'occuper mieux du blog. Très honnêtement, je l'ai beaucoup trop négligé pendant pratiquement tout 2013, parce que je suis passée par beaucoup de période pas cool (coucou la dépression, va te faire foutre) et que je n'avais plus la tête à m'occuper de ce blog. Mais tout ceci va changer ! Je vais essayer de varier un peu les sujets abordés, et surtout de poster environ deux fois par semaine (ça pourrait être plus, mais j'ai d'autres projets, aussi).

-Faire du sport. Je m'y étais remise assez intensément cet été, avant d'abandonner le rythme quand j'ai commencé à sortir avec le Fou et que j'ai déménagé. Du coup, je vais essayer d'aller courir deux fois par semaine. Et si j'arrive à retrouver une activité sportive qui me plaît (je divorce définitivement du tir à l'arc (étrangement, j'ai beaucoup moins mal au dos)), ça pourrait être cool.

-Cuisiner plus. Ok, quand je suis chez mes parents, je fais des trucs de malade parce que j'ai moins la flemme (je déteste cuisiner que pour moi) et qu'il y a un lave-vaisselle (surtout pour ce dernier point), mais, comme j'envisage de passer en douceur au végétalisme, va falloir que je m'y re-mette. Puis étrangement depuis que je suis en vacance et que je reprend le temps de me nourrir correctement j'ai perdu trois kilos. Étrangement.

-Virer tous les produits quotidiens testés sur les animaux. Ce qui veut dire, faire de la tambouille cosméto-hygiénique parce que comme ça on est sûr de chez sûr. Ce qui forcément, me réjouit d'avance.

-Prendre soin de mon apparence. Donc me remettre au maquillage (maintenant que mes cheveux ont un peu repoussé, j'ai l'air moins con quand je me maquille), par exemple, puis m'occuper de mon corps d'une façon générale. Genre, pas juste de mes cheveux.

-Progresser en couture. Afin de pouvoir porter le style que j'aime sans pleurer devant des robes à 400€ dans lesquelles mon 90E ne rentre de toute façon pas.

Et c'est tout ! Maintenant, on va passer aux objectifs, aux gros projets que j'ai envie d'abattre au cours de l'année :

-Terminer mon premier roman. Si possible avant les vacances d'été, ça pourrait être pas mal.
-Trouver un travail. Un petit, n'importe quoi, mais qui me fasse gagner un petit peu d'argent (pour que je puisse me refaire tatouer. Je sais, c'est honteux (en vrai c'est aussi pour en mettre de côté, hein. Moi pas irresponsable)).
-Me refaire tatouer.
-Apprendre à aimer mon corps.

Et voilààà, j'ai pris des résolutions, comme à chaque fois que je dis que je n'en prendrais pas, mais c'était des choses que de toute façon j'avais prévu de faire au cours de l'année, ça donne juste un côté officiel à la chose.

Je vous souhaite un bon 2015, paillettes sur vous.