jeudi 28 juillet 2016

Ecrire ce qu'on aurait eu besoin d'entendre

J'ai réfléchi des milliards de fois sur le rapport au blogging. Enfin, peut-être pas des milliards, mais bref, je réfléchis beaucoup.
J'ai partagé énormément de choses qu'on devrait garder privées avec toi, l'Internet. J'ai partagé mes TCA, mes cicatrices, mes dépressions, mes pulsions suicidaires, toutes ces choses là qui me pourrissent de l'intérieur. Ecrire ici ça a souvent été un secours, une manière de me secouer et de donner du sens à la vie, parfois d'avoir du soutien (même si soyons honnête les articles dépressivement dépressifs n'appellent pas au commentaire), mais surtout de me redonner le pouvoir.
Les mots sont puissants, l'écriture est puissante.
Combien de fois après avoir sorti la douleur sur le blog après je me sentais plus forte. Les choses n'avaient pas changées mais mon rapport avec elles si.

Et donc.
(Un jour je ferais des progrès en introduction je vous promets)
(Mes profs aussi désespèrent de mes intro vous inquiétez pas c'est pas qu'avec vous que je commence par une tartine de choses sans rapport).
L'autre jour je lisais un article qui contenait encore du "change ce que tu n'aimes pas". Je devrais vraiment arrêter parce qu'à chaque fois ça me fait du mal et toujours de la même façon mais tu sais, ça passe dans ton fil d'actus et tu te dis que c'est bien parce que des tas de gens ont l'air d'aimer et puis en fait ça t'explose (mais je dois être un peu maso parce que un bout de moi est parfaitement conscient du fait que ça va pas me faire du bien avant de cliquer).
Et comme assez souvent ça m'a donné envie d'écrire un article. Pour dire "mais je suis pas d'accord arrêtez ça fait mal" (note que j'étais donc dans un jour d'estime de moi débordante parce qu'assez souvent je reste juste prostrée à me demander ce qui cloche chez moi (un bon paquet de trucs, si tu veux tout savoir)). Je l'ai écris. ça parlait de la difficulté de s'aimer jusque dans ses imperfections et ça finissait par "tu es assez bien. Même quand tu ne fais pas toutes ces choses qui te rendent "meilleur". Et puis en le finissant je l'ai trouvé super nul et je me suis trouvée super nulle de toujours combattre le développement personnel à coup de "mais acceptons-nous comme nous sommes" avec toujours les mêmes arguments de il y a des obstacles des limites des cassures aimons-les au lieu de prétendre qu'on est des robots magiques et que la vie c'est bien que si tu es productif.)
Donc j'ai écris cet article (je "donc" beaucoup trop, pardon, je devrais faire de vrais efforts (mais là je sors d'une nuit de bateau avec un fort mal de mer et j'ai encore un peu l'estomac retourné et le cerveau à bout alors tu m'excuseras)) parce que ça fait parti des choses que j'aurais besoin qu'on me rappelle. Qu'on m'explique que je suis assez bien comme je suis et que j'ai pas besoin de changer.

Quand j'écris je me parle à moi-même. C'est peut-être super nombriliste comme attitude mais ce qui m'a sauvée des trucs dans lesquels je me débattais ça n'a pas été les blogs qui parlaient de développement personnel, les 10 trucs pour être heureux, le miracle morning et le healthy lifestyle.
Non.
Ce qui m'a fait du bien ça a été de voir que des gens passaient par les mêmes emmerdes que moi. Qu'on était des tas de gens à pas savoir comment faire, à faire des trucs idiots, des erreurs, à souffrir beaucoup.
Quand je vais mal je cherche des témoignages de personnes atteintes de TCA, de dépression, d'addiction à l'automutilation, et ça me fait du bien. C'est pas positif, ça transpire pas la joie, y'a pas de conseils pour s'en sortir. Y'a juste ça. Du témoignage. Et ça me fait un bien fou de me sentir comprise à travers les mots de quelqu'un qui ne me parle même pas.

J'ai longtemps cherché à lutter contre le côté "journal extime" de ce blog. A faire du contenu qui n'était pas moi, pas juste ma vie. Je crois que je vais arrêter de me battre parce que. J'ai le droit d'écrire ici. Ce qui me fait du bien. Je ne suis pas les autres et ça m'a toujours aidée les récits des bizarres, des cassés, parce que je voyais que j'étais pas toute seule.
Je suis consciente du fait que mes articles d'introspections ne sont pas les plus intéressants du monde - mais dans la vraie vie je ne suis pas la personne la plus intéressante du monde, je suis tout le temps fatiguée et je râle que je suis grosse h24, alors comparé à la moi en vrai mes articles c'est peanuts - mais ça fait du bien, en fait, à écrire. Et parfois je vais les relire.

Si tu veux, si tu as tenu jusque là, tu peux me raconter les trucs que tu aurais aimé entendre un jour (ça me ferait très plaisir mais je t'oblige pas je suis moi-même atroce pour laisser des commentaires chez les gens).
Paillettes sur toi.


samedi 23 juillet 2016

Carnet de voyage 2 : Killarney + les falaises + des maisons de toutes les couleurs

Salut à toi lecteurice !
J'ai finis par arriver en Irlande après 15h de bateau. Les premiers jours ont été mouvementés à cause de l'accumulation de fatigue (j'étais déjà pas en très bon état après les deux semaines avec Remucer vu que ça avait été un peu le bordel niveau alimentation/sommeil/cogitations) et du psychotage violent avec la nourriture (ça a été vraiment, vraiment compliqué les premiers jours pendant lesquels j'ai pas pu décider la composition des repas ni l'heure des repas, mais ça m'oblige à lâcher-prise - ce qui n'est pas plus mal, même si je n'ai encore aucune idée d'à quel point ça va affecter ma manière de manger une fois de retour dans mon chez-moi).
Du coup. J'ai passé les premiers jours de la vie de l'Irlande à Killarney (du 17 au 20 si mon cerveau se mélange pas dans les dates), puis une nuit à Cork (21 - 22, donc) et là je suis...quelque part. Depuis hier (22). J'ai pas pris un tas de note suffisant parce que j'étais à bout de mon corps et de ma tête mais une dimension parallèle de mon cerveau restait éveillée et observait les choses. Donc on va se servir de ça pour la suite de ce carnet.

17 juillet au 20 juillet - Killarney

Je n'aurais jamais pu écrire sur le gris si j'avais vécu toute ma vie en Irlande. C'est la première pensée qui prend forme en regardant les paysages irlandais. Tout est vert. Et les maisons sont bleues, rouges, vertes, jaunes, saumons, pêches, turquoises, bleu électrique. Je n'aurais jamais pu parler de la ville grise et étouffante. Ici tout est espace et couleur.
Sous le ciel bleu éclatant je me demande s'il est seulement possible d'être malheureux dans un tel endroit.

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Au bord d'un lac, au creux de la forêt. Une pensée se forme : There are things bigger than us.
Et je frissonne.



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Les falaises du Ring of Kerry (cet endroit doit avoir un vrai nom). Je n'ai pas pris mon appareil photo parce que mon appareil photo n'aurait pas pu suffire.
Il y a la pente à pic qui tombe au fond de la mer. Des creux qui donnent envie d'aller voir dedans - impulsion d'un imaginaire peuplé de pirates et de légendes. La barrière me donne envie de l'escalader et de sauter rejoindre le ballet des oiseaux qui n'ont qu'à déployer les ailes pour s'envoler. C'est ça qui me donne le vertige. Cette impulsion au creux de mon ventre.


C'est déjà la fin du carnet (je t'ai dis que ma prise de notes / photos avait été limitée, hein)

jeudi 14 juillet 2016

Carnet de voyage 1 : introduction + la journée sur la route + du café et Virginia Woolf.

Salut à toi lecteurice !
Je suis actuellement en route vers l'Irlande (et c'est la joie). Well, pour le moment je fais une pause chez mes grand-parents avec toute ma famille (c'est la campagne c'est beeaaaauuu). Comme je l'ai dis sur la page facebook du blog, je suis une blogueuse en carton qui n'a pas planifié d'articles à vous faire lire pendant mon absence, mais je ne suis pas pour autant dépourvue de ressources. Comme j'ai beaucoup trop lu de récits de voyage cette année (poke madame APC) j'ai décidé de tenter un carnet de voyage.
Mais pas un chiant en mode "j'ai vu ça ça ça et ça".
Non.
Un à la Stasiuk.
J'ai pas le temps de te détailler parce que mes parents vont couper internet potentiellement avant que je termine cet article (haha)(nope, pas haha) mais en gros, ça va être bien.
Si.

Donc je te partage le aujourd'hui.

14 juillet :

A chaque fois que je voyage avec de la musique j'ai l'impression d'être projetée dans un film et que des aventures extraordinaires m'attendent au bout du chemin. Mais une fois arrivée rien n'arrive jamais. La vie se déroule encore, partout pareil, c'est la même épaisseur du monde mais ailleurs. ça ne me dérange pas. La vie quotidienne a plus d'imagination que moi en ce qui concerne les aventures.

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Peu importe où je suis j'ai toujours l'impression de rentrer chez moi lorsque je traverse une campagne perdue sous la pluie. Un jour je finirai là, sous les arbres. Parfois je voudrais m'arrêter et ne jamais repartir. Poser mon  fardeau et cultiver mon jardin, juste là, au creux de la terre, Where I belong. Enterrer mon corps sous l'herbe vert trempé. Dormir. Et renaître.

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J'ai terminé The Voyage Out et j'ai posé ma tête contre la vitre qui tremblait. Mon corps tremblait aussi à cause du café. J'aurais voulu me dissoudre dans ce tremblement et j'ai imaginé traverser la vitre et m'envoler contre la route, rebondir et m'éparpiller en confettis. Et je ne savais pas si, vraiment, cela me faisait peur.

Kit de survie.

lundi 11 juillet 2016

Banalité merveilleuse

Tu sais avant y'avait les trente choses que j'ai aimé dans le mois et puis j'en avais marre ça tournait en rond et je cherchais quelque chose de viable pour remplacer ça (au final je cherche encore j'ai pas trop eu le temps de me poser pour y penser).
Et puis là je rechute bim bam boum ça tourne en guérilla dans ma tête - qu'est-ce qui tourne pas rond chez moi pour que ça arrive systématiquement à chaque été - bim je perds cinq kilos en deux semaines bam je commence à être absente de moi-même boum j'ai du mal à écrire.
Bim + bam + boum = carnage dans mon cerveau.
Forcément je fais n'importe quoi avec mon corps ça commence à faire n'importe quoi dans ma tête. Ou alors c'est l'inverse je sais plus. Mais bref.
C'est nul les neurones hiatus ça arrive en théorie avec la maigreur et chez moi c'est le premier truc qui vient, mon cerveau fait ses valises avec les premiers kilos.
Mais on ne baisse pas les bras et on essaye de faire en sorte de pas devenir crevette dénutrie. Même si ça implique de manger et que ça fait peur. Malgré tout, on tient le coup (#Bettabattante) (en fait au moment où je termine l'écriture de l'article ça va mieux niveau quantité de nourriture mais c'est le pétage de câble puissance mille vu que mon poids a cessé de descendre) (Bref, c'est fou dans ma tête).

L'autre jour Captain Rawr a publié un article de rage contre les docteurs qui voulaient la remettre dans un hôpital et elle a terminé par cette formule si magnifique : 

Laissez-moi vivre 
ma banalité 
Merveilleuse.

Et oh. C'est exactement ce à quoi j'aspire ces derniers temps.
Alors laisse-moi te partager les dernières banalités merveilleuses qui ont rencontré mon chemin - pas de photos, j'ai laissé mon appareil à Grenoble (ce qui explique mon inactivité absolue sur instagram et le fait que je n'ai toujours pas recommencé à vidéoter sur le Youtube).

- Le petit déjeuner. Je déteste l'été (chaud. Bien trop chaud.) mais les petits déjeuner d'été de vacances, c'est le mieux. Du thé, de la lenteur, pas beaucoup de nourriture parce que c'est pas grave de pas "tenir" jusqu'au midi - qui se décale vers 16h parce que mon Remucer de compagnie est un lève très tard (moi aussi concrètement mais en général je me lève à 9h parce que j'oublie toujours de fermer les volets et qu'à un moment trop de lumière pour pouvoir continuer à rester allongé).

- Virginia Woolf. Alors oui, oui, oui, je t'ai beaucoup trop parlé de Virginia Woolf sans jamais t'en avoir parlé vraiment ni assez mais je ne pourrais jamais faire le tour de Virginia Woolf en un article ni même le quart du tour et plus je la lit plus je la découvre et oh mon dieu je veux qu'on me lise du Virginia Woolf en continu dans ma tête. (En plus Remucer ce fou m'en a ramené une tonne)(ce garçon est décidément merveilleux).

- La R O U T I N E. Je sais que dans la vraie vie des humains la routine c'est le mal mais la routine que j'avais construite à Grenoble dans mon appartement sous les toits (on crève de chaud mais je sais pas toi j'ai toujours voulu vivre dans un appartement sous les toits) c'était le bien. Je me levais, je buvais du thé, j'écrivais les pages du matin, j'allais marcher beaucoup dans la ville, on faisait les courses tous les jours, on jouait à Super Mario 3D World avant de dormir et puis il y avait les temps de l'écriture et on faisait des tas de plans de oh on pourrait aller faire ça et on allait le faire. Maintenant je suis de retour chez mes parents alors c'est plus compliqué pour aimer la vie parce que je peux pas être libre et que je suis un peu confinée dans ma chambre. Mais y'a toujours le matin le thé l'écriture Vivi alors ça va bien je crois (et puis jusqu'à demain j'ai un Remucer de compagnie donc c'est vraiment le bien).

- L' écriture.  Parce que. L'écriture. J'ai encore débloqué des trucs et je plonge dans mon chapitre 6 même si j'ai peur de la scène à venir et que je reste en mode fuite (du coup j'écris plus tellement). Mais avec tout le bazar de TCA j'ai pas réussi à concentrer mes neurones dessus. ça va revenir. En parallèle j'écris dans mon carnet spécial vidage de tête, j'ai beaucoup à vider, ma tête contenait trop de trucs impossibles à verbaliser alors je les écris.

En fait c'est très peu, en fait c'est beaucoup. C'est ça mes banalités merveilleuses.
Et toi c'est quoi dans ta vie qui est à la fois tout normal mais tout magique ?


Je te présente un petit chat errant et les genoux de Remucer.
Et de l'herbe. Mais ça normalement tu sais ce que c'est.

jeudi 7 juillet 2016

Système oppressif

Je voulais te dire que ça allait pas trop. Mais je t'ai déjà trop dis que ça allait pas trop. Alors je vais retrousser les manches que je n'ai pas et me mettre à faire un vrai article pour faire taire la petite voix dans ma tête qui me crie que je suis inutile et pas assez bien.

Donc.
J'avais commencé un article pour te dire à quel point ça me cassait les pieds quand sous un article qui traire d'oppressions faites aux femmes je lis des commentaires masculins en mode "oui mais pas tous les hommes sont comme ça" et "oui mais les hommes aussi sont opprimés".
Je vais pas te mentir, c'était plutôt pas tendre comme article. Parce que ça m'énerve que dès qu'on parle d'une oppression le réflexe soit de ramener la couverture à soi en mode "regarde moi aussi je souffre regarde regarde regarde".
J'aimerai bien qu'on devienne capable d'écouter les souffrances des autres.
Sans forcément dire "oui mais si tu es comme moi tu as ça".

Nous vivons dans un système oppressif.
Parce que la "société" (je n'aime pas ce terme, si tu en as un meilleur pour décrire l'ensemble des systèmes de pensés en place dit moi) est validiste, homophobe, psychophobe, grossophobe, transphobe, raciste, sexiste et probablement que j'en oublie.
TOUT est prétexte à injonction.

SOIS NORMAL
SOIS DANS LA MOYENNE
Mais sors du lot quand même
SOIS HEUREUX
Mais pas TROP
SOIS BLANCMINCE, HETERO, HOMME/FEMME, AIME LE SEXE mais pas trop, SOIS BEAU/BELLE, AIME TOI mais pas trop
ASSUME CE QUE TU ES,
MAIS SI TU NE CORRESPONDS PAS AUX STANDARDS
TU N'ES PAS AIMABLE
PARCE QUE TU N'ES PAS PARFAIT.
NE SOIS PAS FAIBLE.




Et ces injonctions sont violentes pour tout le monde.
Tout. Le. Monde.

C'est pas parce que c'est rose que c'est pas violent.

L'injonction à la perfection est une violence qui t'atteint plus ou moins suivant si tu t'éloignes ou pas de l'idéal mais c'est une pression totalement écrasante. Parce que même si tu es blanc hétéro cisgenre masculin issu de la bonne classe sociale et que tu ne souffres d'aucune maladie physique ou mentale, on te demande quand même d'être une espèce de machine qui "ne faiblit jamais". Qui ne tombe pas malade, qui ne pleure pas, qui ne souffre pas, qui ne ressent pas grand-chose et qui va au travail.
Je déteste qu'on associe être faible et être malade. C'est pas être faible de tomber malade. C'est pas être faible d'avoir une migraine et de plus tenir debout. C'est pas être faible de plus avoir envie de vivre et de faire une dépression. C'est pas être faible d'en arriver au point où on se suicide.
Mais je m'égare.
Un jour je vous parlerai de psychophobie et de comment tu l'intériorises et de à quel point c'est néfaste.

Ce que je voulais dire c'est que. On subit tous le système oppressif. Et c'est complètement contre-productif de se tirer dans les pattes en mode "oui mais les grosses elles se plaignent tout le temps de la grossophobie alors que quand tu es maigre on te traite de sac d'os et c'est violent". Oui, c'est violent. Mais tu détournes le sujet et tu nies la souffrance de quelqu'un. C'est la même chose si tu es un homme et que tu viens parler de comment on opprime les hommes en les empêchant d'exprimer leurs émotions sous un article écrit par une femme sur les violences faites aux femmes. C'est aussi pertinent que de venir dire à quelqu'un qui s'est fait couper la jambe que toi aussi tu as mal parce que tu t'es fait un bleu au genou (indice : ça n'est pas pertinent).
Ce serait cool de s'unir, en fait. De se rendre compte que derrière le sexisme, le patriarcat, le validisme, la psychophobie, transphobie, homophobie, grossophobie, le racisme, il y a juste un gros système tout oppressif et que ça serait bien d'aller lui casser la tête ensemble. En s'écoutant. En écoutant ce que les autres ont à dire, même si tu n'es pas touché (SURTOUT si tu n'es pas touché punaise j'en ai marre de voir les gens tomber des nues en mode "mais ha bon y'a encore besoin de féminisme en France pourtant vous avez le droit de voter et de prendre la pilule.").

Enfin bon.
Je t'envoie des paillettes et j'espère que tu vas bien derrière ton écran.
J'essaye d'aller bien aussi et de t'écrire d'autres articles peut-être un peu plus travaillés.